L’épilobe à feuilles étroites, une fleur sauvage originaire du Québec, borde le front de mer de la péninsule gaspésienne.
Ce qui peut sembler être une petite contribution – comme un pot de fleurs ou un carré de fleurs sauvages indigènes – peut offrir un habitat de grande valeur aux pollinisateurs tels que les colibris, les abeilles et les papillons.
Les pollinisateurs au Québec
Le Québec regorge de pollinisateurs. L’osmie (osmia tersula), une abeille indigène solitaire et sans dard qui niche dans les forêts boréales, pourrait même être la réponse aux problèmes d’importation de fruits et légumes dans le nord du Québec, car elle peut survivre dans les serres. Les abeilles indigènes en serre ne perturbent pas les écosystèmes locaux.
Les fleurs sauvages indigènes sont adaptées au climat et aux sols locaux et nécessitent moins de soins et d’arrosage une fois établies. Elles fournissent du nectar riche en sucres et du pollen riche en protéines pour les insectes bénéfiques tels que les papillons locaux et les abeilles sauvages. Pour les plantes indigènes, essayez toujours de trouver des sources locales.
Il est important de comprendre l’impact que les pollinisateurs ont sur la nature et sur l’économie. Les pollinisateurs maintiennent la biodiversité, contribuent à la reproduction des plantes et fournissent beaucoup d’autres services écologiques.
Tous les pollinisateurs ont un rôle vital, souvent négligé, dans notre économie. En pollinisant de nombreuses cultures que les êtres humains consomment et commercialisent, elles sont essentielles à notre sécurité alimentaire. Les scientifiques estiment qu’environ 75 % des plantes à fleurs et 35 % des cultures vivrières dans le monde dépendent des animaux pollinisateurs pour produire. Dans l’Ontario, les pollinisateurs sont vitaux pour 32 cultures importantes pour l’économie.
Pour prospérer, les pollinisateurs ont besoin de nourriture et d’abri. Aidez-les à vous soutenir – créez un paradis pour les pollinisateurs!
Voici comment commencer
Trouvez les plantes et fleurs de votre écorégion
En plantant des plantes indigènes et des fleurs sauvages, on soutient les pollinisateurs locaux qui dépendent de ces espèces pour leur nourriture et leur habitat.
Procurez-vous des graines et des plantes indigènes
Les semences peuvent être biologiques (cultivées sans engrais ni pesticides synthétiques), non OGM, à pollinisation libre (par la nature), héréditaires (avec un héritage de pollinisation libre) et rares. Recherchez des plantes indigènes dans les pépinières locales!
Créez un paradis pour les pollinisateurs
Une pelouse bien entretenue n’est pas propice aux pollinisateurs. Par contre, une cour, un jardin communautaire, un patio ou une jardinière remplis de plantes indigènes peuvent devenir un paradis pour les pollinisateurs.
Pourquoi choisir des plantes indigènes et des fleurs sauvages?
Les plantes indigènes et les fleurs sauvages ont évolué dans ce climat depuis des générations. En créant un paysage naturel (un jardin de plantes indigènes), vous aiderez à résoudre le problème de la perte d’habitat des pollinisateurs. En évitant les engrais coûteux et les pesticides toxiques, vous économiserez du temps et de l’argent.
Les fleurs sauvages et les plantes indigènes du Québec
Le Québec est la plus grande province du Canada, il n’est donc pas surprenant d’y trouver des fleurs sauvages et des plantes indigènes magnifiques et uniques, notamment :
- L’asclépiade commune
- Le penstemon
- L’aster
- La verge d’or
- L’immortelle blanche
…et bien d’autres encore!
Vous voulez franchir une nouvelle étape?
Déterminez l’écorégion dans laquelle vous vivez et plantez des fleurs sauvages et des plantes indigènes spécifiques à cette région. Chaque écorégion possède des caractéristiques écologiques uniques et, bien que de nombreuses plantes et fleurs sauvages soient originaires de plusieurs écorégions, vous découvrirez peut-être une plante qui ne pousse que là où vous vivez!
Qu’est-ce qu’une écozone ou une écorégion?
Le Canada a 20 écozones (15 terrestres et 5 marines) basées sur des différences de climat, de géologie, de relief, de végétation et de faune. Elles permettent d’identifier et de gérer des régions écologiques uniques.
Dans chaque écozone, il y a des écorégions définies par une gamme et un schéma caractéristiques de variables climatiques.
Les sept écozones du Québec sont la Cordillère arctique, la Toundra Bas-Arctique, la Taïga du Bouclier, le Maritime de l’Atlantique, les Plaines à forêts mixtes et le Bouclier boréal. Dans ces zones écologiques, il y a 20 écorégions.
Nous avons des guides de plantation pour les écorégions les plus peuplées du Québec. Pour plus de ressources et de listes de plantes, visitez le site web (en anglais) de Pollinator Partnership Canada.
L’Effet papillon
L’Effet papillon est un mouvement mené par des bénévoles qui créent des habitats pour les abeilles et les papillons dans des communautés à travers le Canada.
