8 mars : coup de projecteur sur les femmes de la Fondation David Suzuki

Projecteur sur les femmes de la Fondation David Suzuki

(Photo : Ambre Giovanni)

En cette Journée internationale des droits des femmes, nous avons interpellé celles qui sont derrière la Fondation David Suzuki (FDS) au Québec. Elles nous ont expliqué les motivations qui les ont poussés vers le milieu environnemental et nous ont fait part de leurs forces.

Stéphanie

Les forces des femmes? De la rigueur et de la méticulosité à toute épreuve.

Stéphanie, Spécialiste en communications et affaires publiques

Les questions environnementales passionnent Stéphanie depuis qu’elle est jeune, telles que les systèmes alimentaires durables, l’économie locale et circulaire ou la justice environnementale. Elle souhaite que son passage sur Terre contribue à valoriser et protéger les ressources, les paysages et les organismes naturels. Les forces des femmes selon elle? De la rigueur et de la méticulosité à toute épreuve, afin de démentir les préjugés de « sous-compétences » envers les femmes qui persistent, en raison d’un déséquilibre systémique des genres.

Odette

L’avantage d’être une femme d’après elle? Une force à toute épreuve, dans toutes les sphères de la société.

Odette, Coordinatrice principale au développement

La crise climatique et le déclin de la biodiversité sont au cœur des préoccupations d’Odette, ainsi que leurs conséquences disproportionnées sur les populations plus défavorisées. C’est pour cette raison qu’elle a choisi de mettre ses compétences au service d’un cause qui est essentielle à notre survie à tous.tes. L’avantage d’être une femme d’après elle? Une force à toute épreuve, dans toutes les sphères de la société.

Jessica

L’avantage des femmes? Leur passion et le désir de véhiculer leur message pour améliorer notre bien-être, la société et la planète.

Jessica, Technicienne, web et stratégie numérique

Jessica a choisi de travailler dans le milieu environnemental afin d’être impliquée socialement et d’en connaître davantage sur les études effectuées et les enjeux environnementaux qui nous affectent. En effet, son métier la pousse à être aux premières loges des publications à venir sur le site internet de la FDS. Elle se soucie particulièrement de la surconsommation de produits éphémères et des changements climatiques. L’avantage des femmes dans ce secteur selon elle? Leur passion et le désir de véhiculer leur message pour améliorer notre bien-être, la société et la planète.

Catherine

Nos décisions devraient être prises dans le respect des écosystèmes, à l’instar des approches et des modes de vie autochtones.

Catherine, Responsable des projets scientifiques

Les questions environnementales étaient déjà présentes dans l’éducation familiale de Catherine. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est impliquée dans des comités scolaires dès l’école secondaire, puis qu’elle s’est destinée à une carrière en environnement. Tout comme Jessica, elle s’inquiète de la culture de plus en plus matérialiste et excessive dans laquelle nous vivons, qui est facteur de stress et de sentiment de vide intérieur. Elle pense que toutes nos décisions devraient être prises dans le respect des écosystèmes, à l’instar des approches et des modes de vie autochtones.

Dalie

Les forces des femmes? La capacité d’être à l’écoute de leurs émotions, les rendant aptes à faire preuve d’empathie et de prendre soin d’autrui.

Dalie, Organisatrice engagement public

Étant donné la situation climatique actuelle, travailler dans le milieu environnemental est ce qui a le plus de sens pour Dalie, ce qui lui permet aussi d’apprendre à mieux connaître, respecter et chérir les différents écosystèmes naturels et sociaux. Ses préoccupations portent principalement sur la justice environnementale et climatique, ainsi que sur l’autodétermination des peuples autochtones. Les forces des femmes selon elle? La capacité d’être à l’écoute de leurs émotions, les rendant aptes à faire preuve d’empathie et de prendre soin d’autrui. Selon Dalie, ces qualités sont au cœur d’une transition qui respecte et valorise la nature, ses écosystèmes et les êtres qui y vivent.

Anne

Les points forts des femmes? L’intelligence, la créativité et la passion.

Anne, Responsable aux dons annuels

La décision d’Anne d’aller vers le milieu environnemental s’imposait également face au constat de la crise climatique. D’après elle, l’intelligence, la créativité et la passion constituent les points forts des femmes. Celles qui sont en première ligne? Ses collègues de la FDS, qui la motivent et qu’elle admire pour la qualité et la quantité de travail effectuées chaque jour.

Vérina

Les atouts des femmes? Une bonne dose de résilience, d’entraide et de capacité d’adaptation.

Vérina, Coordonnatrice Principale au Développement – Dons Majeurs

Vérina souhaitait avoir un métier qui ait du sens à ses yeux et fasse une différence dans la société. Les causes environnementales et les valeurs qui y sont liées lui tiennent particulièrement à cœur, telles que l’appauvrissement et la dégradation des ressources, ainsi que la fragilité et la détérioration des écosystèmes comme le montrent la mise en péril des espèces. Les atouts des femmes selon elle? Une bonne dose de résilience, d’entraide et de capacité d’adaptation.

Chloé

Les femmes œuvrent souvent pour le bien collectif, en s’assurant d’être inclusives et de créer des espaces sécuritaires.

Chloé, Responsable du Réseau Demain le Québec

Travailler en environnement permet à Chloé de mieux comprendre son rôle dans notre société et d’avoir une profession qui soit alignée avec ses convictions. Puisqu’elle travaille en mobilisation citoyenne, elle se préoccupe particulièrement du « vivre ensemble », du rôle des instances locales, des enjeux reliés à la justice sociale et environnementale, ainsi qu’aux façons dont l’environnement se manifeste dans d’autres secteurs d’activité. Dans ce cadre, les femmes qu’elle côtoie incarnent à la fois une force solidaire et la bienveillance, mais aussi l’empathie et l’écoute. Chloé pense qu’elles œuvrent souvent pour le bien collectif, en s’assurant d’être inclusives et de créer des espaces sécuritaires. Ceci permet de ne pas répéter des dynamiques d’oppression, en plus d’assurer une pérennité des actions, ainsi qu’un sentiment de confiance et d’appartenance.

Mélissa

Il s’agit de décoloniser nos structures coloniales et patriarcales ainsi que nos esprits, mais aussi de créer un lieu propice aux enjeux de justice sociale.

Mélissa, Responsable de la campagne boréale

Mélissa est spécialisée dans les luttes et les enjeux concernant les réalités autochtones, qui sont liées au colonialisme et à la destruction du territoire. Elle est particulièrement affectée par la perte de la biodiversité et les injustices sociales qui découlent des changements climatiques. Selon elle, il s’agit de décoloniser nos structures coloniales et patriarcales ainsi que nos esprits, mais aussi de créer un lieu propice aux enjeux de justice sociale dans la lutte environnementale.

Sabaa

Il faut réconcilier nos lois, nos pratiques de production et de consommation avec la santé et le bien-être planétaires.

Sabaa, Directrice générale, Québec et l’Atlantique

Sabaa trouve la paix dans la nature depuis qu’elle est enfant. Elle écrivait des poèmes sur les saisons qui ont été publiés dans la revue Hibou. En tant qu’avocate, elle s’est rendue compte que les systèmes juridiques vont souvent à l’encontre de la nature et de la santé humaine. Elle a choisi de se spécialiser en environnement car elle pense qu’il faut réconcilier nos lois, nos pratiques de production et de consommation avec la santé et le bien-être planétaires. La pollution chimique la préoccupe particulièrement, puisque la réglementation des produits chimiques toxiques ne tient actuellement pas compte de la façon dont le sol, l’eau et l’air relient les systèmes de vie d’un pôle à l’autre.