La fin du gazon! Où et comment complexifier les espaces verts du Grand Montréal pour s’adapter aux changements globaux
Publié par:
Fondation David Suzuki
Écrit par:
Xavier Francoeur,
Jérôme Dupras,
Danielle Dagenais,
Christian Messier
Villes aménagement du territoire, capital naturel
Parmi tous les types d’infrastructures naturelles, les surfaces gazonnées représentent l’une des superficies « vertes » les plus importantes dans la Communauté Métropolitaine de Montréal (CMM). Toutefois, leur performance écologique en termes de services écosystémiques reste inconnue. Cette étude a comme objectifs : 1) de mesurer la production de deux services écosystémiques (biodiversité et régulation du climat local) des surfaces gazonnées et de les comparer avec d’autres types de végétation basse ; 2) localiser et prioriser en fonction de leur potentiel d’amélioration, les zones de végétation basse du Grand Montréal. L’étude révèle que les surfaces gazonnées offrent les moins bonnes performances pour la mitigation des îlots de chaleur et le support à biodiversité par rapport à des types de végétation plus complexes. Au sein de la CMM, il y a 68 000 ha de terrain de basse végétation pour lesquels on pourrait facilement améliorer la biodiversité et transformer en îlots de fraîcheur.