MONTRÉAL | TERRITOIRE TRADITIONNEL ET NON CÉDÉ DE LA PREMIÈRE NATION KANIEN’KEHÁ:KA, le 12 septembre 2022 – La Fondation David Suzuki publie aujourd’hui un rapport sur la justice environnementale intitulé Pour une justice environnementale québécoise : réalités, arguments, pistes d’action ayant pour objectif de dresser un portrait des réalités québécoises et des arguments pour s’activer, et de fournir une série de recommandations pour que le Québec rattrape son retard et assume un rôle de leadership dans la lutte contre les changements climatiques et la gouvernance environnementale sous les angles de l’équité, de la santé publique et des droits humains.

CITATIONS

« La lutte aux changements climatiques doit passer par la reconnaissance des liens entre l’équité environnementale et la justice sociale si nous désirons un avenir juste pour tous et toutes. Ce rapport propose des pistes d’action concrètes pour que le Québec cesse de laisser de côté les communautés qui font face à un fardeau environnemental disproportionné. L’heure est à l’action. »
— Sabaa Khan, directrice générale pour le Québec et l’Atlantique à la Fondation David Suzuki

« Ce rapport vient appuyer le travail de terrain que plusieurs groupes et populations mènent depuis de nombreuses années sans être moindrement écoutés. On prétend que chaque cas présent dans l’actualité est unique alors que ce que l’on observe, c’est qu’ils sont tous liés par une même réalité : les injustices environnementales. Il est temps de décloisonner ces situations et d’agir politiquement pour mettre en place une gouvernance axée sur la justice environnementale au Québec. »
— Léa Ilardo, analyste des politiques climatiques à la Fondation David Suzuki

« L’ère de l’environnementalisme qui ignore la justice sociale, l’équité et les droits humains est terminée. Cela n’a pas fonctionné et cela ne peut pas fonctionner. Une approche intersectionnelle, décoloniale et de justice environnementale est la seule approche qui a le pouvoir d’aborder et de transformer les causes profondes de la crise climatique à laquelle nous sommes confrontés. Le travail de la Fondation David Suzuki est, à cet égard, profondément important et montre la voie vers un Québec juste, équitable et écologiquement viable. »
— Jen Gobby, professeure assistante affiliée à l’Université Concordia, Département de géographie, d’urbanisme et d’environnement

« Travailler collectivement à décrire le cumul d’inégalités sociales de santé dans notre société et agir sur ces inégalités contribueront à une société plus juste, en meilleure santé et surtout collectivement plus solidaire pour faire face aux grands défis des changements climatiques qui nous impacteront inévitablement. »
— Isabelle Goupil-Sormany, médecin clinicien enseignante, Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine, Université Laval

« La prise en compte des injustices environnementales sera particulièrement importante dans l’avenir afin de s’assurer de l’acceptabilité sociale de certaines mesures de réduction des GES, telle la taxe sur le carbone, ou d’autres mesures d’adaptation aux changements climatiques. »
— Michel Bélanger, avocat spécialisé en droit de l’environnement, cofondateur du Centre québécois du droit de l’environnement

« Il est excitant de voir le lancement de ce rapport opportun, qui soutient que le temps est venu pour le Québec de développer une stratégie de justice environnementale qui s’attaque aux impacts disproportionnés de la pollution, de la contamination et des changements climatiques sur nos communautés les plus marginalisées et vulnérables. »
— Ingrid Waldron, professeure et titulaire de la chaire HOPE sur la paix et la santé, Programme de paix mondiale et de justice sociale au Département d’histoire de la Faculté des sciences humaines de l’Université McMaster

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Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Charles Bonhomme, Responsable affaires publiques et communications, Fondation David Suzuki
438 883-8348 | cbonhomme@davidsuzuki.org

REMERCIEMENTS ET ACTEUR.TRICE.S CLÉ.E.S

Le rapport Pour une justice environnementale québécoise : réalités, arguments, pistes d’actions a été réalisé en collaboration avec le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) et avec l’appui de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME). Également, un comité aviseur composé d’expert.e.s a été mis sur pied. Il comprend les expert.e.s Ingrid Waldron, Isabelle Goupil-Sormany, Jen Gobby et Michel Bélanger.

La Fondation David Suzuki remercie sincèrement les personnes suivantes qui ont accepté de donner temps, expertise et commentaires sur le présent rapport : Marie-Jo Ouimet et Claudel Pétrin-Desrosiers de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement ; Marjolaine Sioui et son équipe de la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador. Nous remercions également les regroupements citoyens et organismes suivants pour leur témoignage et leur lutte contre les injustices environnementales sur leur territoire : Mobilisation 6600, Hoodstock, Vigilance Port de Québec, le Comité Arrêt des Rejets et Émissions Toxiques de Rouyn-Noranda, ainsi que le Groupe de travail du Quartier chinois.

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