Montréal – Ce lundi marquera la Journée mondiale des océans. En cette occasion, la série de courts-métrages L’appel du golfe a pour but de nous faire voyager à travers la beauté inégalée du Saint-Laurent pour sensibiliser le public à la protection des milieux marins.
La Fondation David Suzuki, ÉcoMaris, la SNAP Québec, la Station de recherche des Îles Mingan, Parafilms et Adviso présenteront à partir d’aujourd’hui une campagne de sensibilisation en diffusant trois vidéos sur les aires marines protégées (AMP).
Les aires marines protégées constituent des zones essentielles pour l’économie locale des populations côtières. Elles sont des aires de régénération pour la vie marine et permettent le renouvellement des stocks de pêche. Les AMP constituent aussi des moteurs économiques importants grâce aux activités touristiques qui permettent aux visiteurs d’apprécier la beauté naturelle du golfe, de sensibiliser les populations à l’importance de la conservation et de pratiquer des activités de plein air qui contribuent à la santé et au bien-être de tous.
«Ces jours-ci, combien de gens se sont émerveillés du spectacle d’une baleine ayant fait son chemin jusqu’au Vieux-Port de Montréal? Tous les jours, il y a une multitude d’occasions de s’émerveiller devant la diversité du Saint-Laurent. Garder nos cours d’eau en santé demeure essentiel dans la lutte aux changements climatiques», de souligner Simon Paquin, directeur général d’ÉcoMaris.
Pour 2020, les gouvernements du Canada et du Québec s’étaient fixé un but de 10% d’aires marines protégées conformément aux Objectifs d’Aichi adoptés par les parties à la Convention sur la diversité biologique en 2010. Le Canada l’a atteint en août dernier et le Québec est sur la bonne voie avec les projets d’AMP dans le golfe et l’estuaire annoncés l’été dernier. Un appel est lancé dès maintenant aux gouvernements fédéral et provincial à mettre toute l’énergie nécessaire pour atteindre 30% d’aires marines protégées dans le Saint-Laurent d’ici 2030, conformément aux engagements internationaux et aux recommandations des scientifiques. Rappelons que la protection adéquate de ces territoires dans le respect des communautés côtières et autochtones nécessite souvent des décennies de planification.
Aujourd’hui, L’appel du golfe, ce sont trois capsules vidéo diffusées pour mettre en lumière les acteurs locaux engagés dans la protection du Saint-Laurent. Nous entendrons des membres de la communauté innue de Eukuanitshit parler de leur culture et des archéologues décrire un projet participatif. Nous suivrons le mouvement des baleines au large des côtes. Nous verrons des femmes et des hommes de l’expédition Plancton Cosmique explorant l’Archipel-de-Mingan et l’île d’Anticosti. Et plus encore.
«La nature et les étoiles sont nos sources d’inspiration, car elles ont cette capacité unique à nous émerveiller. L’art permet d’amplifier le message. Ces films serviront à sensibiliser les Québécois.e.s à la riche biodiversité du golfe du Saint-Laurent. En mêlant culture maritime, aventure et cultures autochtones, notre objectif est d’inciter le public à respecter les océans, à ralentir et à observer le ciel», précise le réalisateur Noé Sardet.
Le Canada est un pays océanique. Il a le plus long littoral du monde qui relie trois océans différents – l’Atlantique, l’Arctique et le Pacifique. Nos océans n’abritent pas seulement un immense réseau de vie marine ; ils produisent également la moitié de l’oxygène que nous respirons, agissent comme thermostat naturel pour réguler la température de la Terre, et soutiennent la majeure partie de la biodiversité de notre planète.
«Il est primordial de s’émerveiller devant les beautés de notre fleuve, ce lieu fertile, où l’eau douce rencontre l’eau salée. Il nous faut apprendre à mieux le connaître et nous activer pour le protéger. La biodiversité qu’abrite le fleuve, tout comme ses communautés côtières, forment ensemble un système socioécologique très fragile», conclut Louise Hénault-Éthier, participante à l’expédition Plancton Cosmique et chef de projets scientifiques à la Fondation David Suzuki.
Les écosystèmes côtiers qui bordent nos océans sont aussi importants, car ils soutiennent une grande variété d’espèces marines et terrestres. En tant que Québécois.e.s, nous sommes intimement liés au fleuve Saint-Laurent et au golfe qui nous relient à l’océan Atlantique.
Pour atteindre 30% d’aires marines protégées d’ici 2030, il est primordial que la population s’investisse dès maintenant.
Pour visionner les vidéos:
1: https://youtu.be/F8-bGsn6tzg
2: https://youtu.be/BMklmFxEGpg
3: https://youtu.be/4V55FSuiSn8
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