S’il y a bien quelque chose que je n’aime pas, c’est l’air stagnant et l’odeur de renfermé (#mercileschiens). Question de garder mon chez-moi sain, j’aime bien me concocter des « sent-bon » purifiants naturels. J’évite à tout prix les produits du commerce, car en plus d’être fabriqués avec des parfums et des fragrances synthétiques, ils sont néfastes pour l’environnement et la santé. Comme ingrédients naturels, je choisis toujours des huiles essentielles (HE) qui ont des propriétés purifiantes, afin d’éliminer plus facilement les mauvaises odeurs.
L’huile essentielle d’arbre à thé s’utilise en synergie avec les huiles essentielles de citron, lavandin et eucalyptus pour une action nettoyante et purifiante. Comme le sapin baumier est notre « eucalyptus » québécois, j’ai plutôt opté pour cette huile essentielle locale et j’ai aussi troqué le citron pour l’orange douce (je ne suis pas trop fan de l’odeur de citron personnellement). J’ai aussi ajouté à ce mélange de la menthe poivrée parce qu’elle est purifiante et son odeur est rafraîchissante. Cette combinaison d’huiles essentielles serait aussi PARFAITE pour fabriquer un nettoyant tout-usage maison pour les surfaces!
Si vous n’avez pas les huiles essentielles suggérées, allez-y avec ce que vous avez sous la main ou avec vos « odeurs » favorites.
Recette
- 5 c. à t. alcool isopropylique 70%
- 3 c. à s. eau (préalablement bouillie et refroidie)
- 2 gouttes HE orange douce
- 6 gouttes HE arbre à thé
- 6 gouttes HE menthe poivrée
- 4 gouttes HE sapin baumier
- 4 gouttes HE lavandin
Ajouter tous les ingrédients dans un contenant vaporisateur de 60 ml. Bien agiter avant chaque utilisation! Vous pouvez jouer avec la concentration en HE si vous ne trouvez pas l’odeur assez prononcée.
C’est aussi simple que ça! Vous ne voudrez plus jamais utiliser d’assainisseur d’air du commerce. Bonjour les économies!
Mariane Gaudreau, Les Mauvaises Herbes
Je me passionne pour la nature et ses habitant.e.s depuis aussi longtemps que je puisse me souvenir, mais avec un intérêt grandissant pour les questions environnementales et éthiques depuis les dernières années. J’ai grandi dans un petit village en bordure du St-Laurent. J’y ai passé mes étés à courir sur les rochers qui parsemaient la grève, à observer la vie marine dans les creux de marée et à me saucer dans le fleuve. La nature a longtemps fait partie de mon quotidien et y a laissé son empreinte. Le bien-être de la faune (et des animaux d’élevage) me préoccupe de plus en plus et me pousse à adopter un mode de vie plus en accord avec mes valeurs : soit un mélange de pratiques zéro déchet et d’alimentation végétalienne.