Eruoma Awashish : Awacak otci

À propos de l’œuvre

Lorsque l’on évoque la crise climatique, Eruoma Awashish pense d’abord à sa fille, dont la photo avec le poing levé, prise alors qu’elle n’était âgée que de quelques mois, est au cœur de l’œuvre. Awashish trouve l’inaction des gouvernements profondément triste et inquiétante, et dénonce le réflexe de toujours compter sur les prochaines générations.

Awacak otci, en français « pour les petits êtres de lumière », exhorte à ce que l’ensemble de la société agisse au contraire toujours afin de prendre soin des sept prochaines générations, comme c’est le cas dans de nombreuses cultures des Premières Nations. À son avis, « les cultures occidentales devraient apprendre des cultures autochtones » pour être capables de réellement protéger les enfants et l’environnement.

Au-delà de l’anxiété profonde qu’elle vit en tant que mère, Awashish incite à surmonter les émotions difficiles pour une mobilisation collective en faveur du bien-être des enfants et de celles et ceux qui ne sont pas encore né.e.s. Pour elle, la solution commence par une révolte motivée par l’amour et par le retour à une conscience individuelle et collective profonde du rapport entretenu avec le territoire et l’ensemble du vivant.