Consultation publique sur la cessation du gaspillage alimentaire
Publié par:
Fondation David Suzuki
Écrit par:
Louise Hénault-Ethier
Villes économie, ceinture verte, recyclage
Mémoire présenté par la Fondation David Suzuki à la Ville de Montréal.
La nouvelle décennie est marquée par une forte volonté politique pour que toutes les décisions municipales soient prises avec la lunette des changements climatiques, depuis nos émissions de carbone jusqu’à notre gestion des matières résiduelle. Un leadership des municipalités, particulièrement des métropoles comme Montréal, s’avère essentiel dans le dossier de la lutte au gaspillage alimentaire.
L’énorme empreinte carbone de nos matières résiduelles compte pour 4 % des émissions de GES de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et 6,2 % au niveau provincial. Si la part des émissions de CO2 liées à l’enfouissement a baissé entre 1990 et 2012, elle a eu une tendance à la hausse entre 2012 et 2016 (date du dernier bilan disponible).
Le découplage observé entre la croissance économique et l’enfouissement des matières résiduelles est un indicateur que la société peut être prospère en limitant le gaspillage et la surconsommation. Cependant, on semble accepter une surproduction alimentaire et un gaspillage structurel dans notre système alimentaire, et avoir fait du don alimentaire et du compostage des solutions généralisables et suffisante à la lutte au gaspillage alimentaire.