Verdir Montréal pour augmenter la résilience et l’équité : étude des préférences citoyennes à l’égard de la forêt urbaine
Publié par:
Fondation David Suzuki et partenaires
Écrit par:
Félix Landry
Partenaires:
Chaire de recherche du Canada en économie écologique,
Institut des Sciences de la Forêt Tempérée
ISBN:
978-1-988424-78-1
Solutions climatiques, Biodiversité, Droits environnementaux, Villes changements climatiques, planification urbaine, santé et qualité de vie
Cette étude, réalisée à l’aide d’une méthodologie fondée sur la modélisation de choix, vise à mesurer la préférence des résident.e.s de Montréal en fonction de cinq attributs de la forêt urbaine : la densité, la diversité, la proportion conifères/feuillus, l’aspect visuel et les coûts associés. L’analyse des données de sondage récoltées auprès de 1 050 répondants révèle qu’on préfère une forêt urbaine comprenant une plus forte densité d’arbres, une plus grande diversité d’espèces d’arbres, une présence d’arbustes sur rue et davantage de conifères, et qu’on est prêt à débourser une valeur respective de 1,68 $, 8,30 $, 47,84 $ et 0,18 $ par personne par année via l’augmentation des taxes municipales. Ces coûts, combinés et rapportés à l’ensemble de la population de montréalaise, représentent une volonté à payer annuelle de 116 millions de dollars.
Ces résultats indiquent que les Montréalaises et les Montréalais désirent un aménagement forestier différent des approches actuelles de verdissement et devraient être perçus comme un message clair pour les décideurs et encourager ces derniers à réorienter les fonds publics vers la bonification des infrastructures naturelles, une approche qui permettra une plus grande résilience aux changements climatiques.