Consultation publique sur le contrôle des circulaires
Publié par:
Fondation David Suzuki
Écrit par:
Louise Hénault-Ethier,
Mélanie Le Berre,
Diego Creimer
Les entreprises voulant faire la distribution gratuite de porte en porte de circulaires doivent assumer leur responsabilité en ciblant mieux leur clientèle. Il est faux de croire que « lorsque des citoyens exercent leur option de retrait ou opt-out, les quantités de circulaires à imprimer et de sacs à produire sont réduites en conséquence. ». En effet, plusieurs citoyens affichant clairement le logo pour décliner les circulaires en reçoivent souvent de façon non-désirée. La FDS appuie donc la proposition réglementaire qu’« une circulaire ne puisse être distribuée que si le résidant l’accepte en affichant un logo à cet effet, ce que l’on appelle l’option d’adhésion ou opt-in.
La réduction à la source est un principe fondamental dans nos efforts de gestion des matières résiduelles, puisque c’est la meilleure façon d’entraîner une réduction du volume de matières résiduelles. Cet idéal n’est pas utopique : c’est un principe de base de la Loi sur la qualité de l’environnement du Québec (LQE). En ce moment, plus de 3,5 millions de foyers québécois reçoivent un Publisac. Ce dans ce contexte que la Fondation David Suzuki recommande que soit adoptée la modification réglementaire proposée visant à amender le Règlement sur la distribution de matériel publicitaire afin que seules les publicités explicitement autorisées par le citoyen visé soient effectivement distribuées chez lui. La FDS préconise aussi une réglementation qui prohibe les sacs de plastique pour contenir les circulaires, publicités ou journaux souhaités par les citoyens. Il est aujourd’hui urgent de généraliser l’utilisation de matières recyclées et recyclables autres que le plastique, pour tout type d’emballage.