Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous a récemment appelés à prendre des actions musclées et immédiates pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C.
Mais déjà, les conséquences des changements climatiques se font sentir : inondations, canicules, sécheresses… Il est urgent d’adapter nos villes s’adapter aux changements climatiques, car ces derniers ont des conséquences majeures sur notre économie et la santé de nos concitoyens.
Des villes vertes et résilientes
Et si verdir nos villes permettait de contribuer à la lutte aux changements climatiques ?
Les boisés, les milieux humides et aquatiques nous procurent une multitude de services écologiques d’une valeur inestimable : purification de l’air, filtration de l’eau, pollinisation ou encore séquestration du carbone. Ils nous permettent aussi d’accéder à la nature à proximité de nos lieux de résidence pour le bénéfice de notre santé.
Des solutions...naturelles
Purifcation de l'air, filtration de l'eau, séquestration du carbone, pollinisation : la nature nous procure une multitude de services écologiques d’une valeur inestimable.
Lorsque le béton recouvre déjà l’espace
Les espaces naturels des grands centres urbains ont souvent fait place à des rues et des immeubles en béton, qui imperméabilisent le sol et retiennent la chaleur.
Dans ce cas, l’utilisation de phytotechnologies permet de faire revenir un peu de nature en ville. En misant sur les plantes vivantes, il est possible d’améliorer la qualité de notre environnement. Vous connaissez peut-être déjà sans le savoir certaines de ces technologies !
La phytoremédiation
La phytoremédiation utilise des plantes et des microorganismes qui leur sont associés pour nettoyer l’environnement, en immobilisant ou extrayant les contaminants des sols par exemple.
Les murs et toitures végétalisés
En recouvrant de végétaux une partie ou la totalité d’un bâtiment, on diminue les écarts de température à l’intérieur : il fera plus frais en été et plus chaud en hiver ! À l’échelle de la ville, les toits verts permettent aussi de lutter contre le phénomène des îlots de chaleur urbain.
Les bassins de biorétention
Les « jardins de pluie » permettent de retarder l’arrivée des eaux pluviales dans les réseaux d’égouts et diminuent les risques de surverses. Ils minimisent aussi les risques d’inondation d’épisodes de pluie intense.
Vous voulez aller plus loin ?
La Fondation David Suzuki a réalisé plusieurs études sur le potentiel des infrastructures naturelles et des phytotechnologies comme des solutions qui représentent une opportunité économique majeure pour les villes et les entreprises.