Montréal — Le feu vert que le gouvernement des États-Unis vient de donner aux projets de pipelines KeystoneXL et Dakota Access représente une opportunité manquée pour ce pays de devenir un leader du climat. «Si nos sociétés veulent vraiment s’attaquer au changement climatique, on ne peut pas construire de nouvelles infrastructures pour les combustibles fossiles, a déclaré Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki. Ces projets nous mettent le boulet des énergies fossiles à la cheville, et retardent la transition vers les énergies propres.»

Au-delà des impacts négatifs sur le climat, les pipelines menacent l’eau potable et les terres des communautés autochtones le long du tracé. «Les droits des Autochtones doivent primer sur les profits à court terme des pétrolières. Nous nous solidarisons avec la communauté de Standing Rock, qui s’oppose au projet Dakota Access. L’approbation de ces pipelines est un non-sens qui nuira non seulement à l’environnement, mais aussi à la santé des communautés.»

«Au Québec, la Caisse de dépôt et placement risque de se rendre complice d’un de ces projets qui met en cause l’intégrité du climat et les droits des Autochtones. La CDPQ détenait au 31 décembre 2015 un total de 619 millions $ investis dans TransCanada, soit 484,9 millions $ dans TransCanada Corporation et 134,1 millions $ dans TransCanada Pipelines», a conclu Karel Mayrand.

– 30 –


Pour plus d’information :

Diego Creimer, communications, 514-999-6743
dcreimer@davidsuzuki.org