OTTAWA | TERRITOIRE TRADITIONNEL ET NON CÉDÉ DE LA NATION ALGONQUINE ANISHINAABE, le lundi 25 novembre 2024 – C’est aujourd’hui que commence la dernière série de négociations de l’ONU sur la lutte contre la pollution plastique. Sabaa Khan, directrice Solutions climatiques et directrice générale pour le Québec et l’Atlantique à la Fondation David Suzuki, participe aux négociations en tant qu’observatrice officielle.
Il s’agit de la cinquième et dernière session du Comité intergouvernemental de négociation (CIN-5) des Nations Unies sur la pollution plastique. Celle-ci prend place à Busan en Corée du Sud, du 25 novembre au 1er décembre 2024.
Sabaa Khan, directrice Solutions climatiques et directrice générale pour le Québec et l’Atlantique à la Fondation David Suzuki, a déclaré :
« Presque tous les déchets plastiques au Canada finissent dans les décharges, les incinérateurs, les lacs, les parcs et les océans. Même si plus de 100 pays ont adopté des mesures pour lutter contre les effets néfastes des plastiques sur l’environnement et la santé et contre la pollution qu’ils provoquent, l’action individuelle ne peut pas résoudre le problème, c’est pourquoi les négociations du traité mondial sur les plastiques sont si importantes.
« Alors que le dernier cycle de négociations commence, nous avons besoin d’engagements fermes pour limiter la production de plastique et restreindre les produits chimiques utilisés dans les plastiques, sinon la pollution plastique restera incontrôlable. Étant donné que 99 % des plastiques sont produits à partir de combustibles fossiles et que des quantités massives de plastiques contenant des substances toxiques se retrouvent dans l’environnement, un traité mondial sur les plastiques est un élément essentiel de notre réponse à la triple crise du climat, de la biodiversité et de la pollution.
« Nous sommes préoccupé.e.s par le fait que l’industrie pétrochimique et l’industrie des combustibles fossiles mettent en péril le traité mondial contre la pollution plastique. Celle-ci nous affecte tous et toutes et ce traité doit défendre la justice environnementale. »
La Fondation David Suzuki demande aux pays de parvenir à un accord à Busan et de finaliser le texte d’un traité mondial fort contre la pollution plastique qui comprend :
- Une reconnaissance des droits des peuples autochtones ainsi que du rôle des savoirs autochtones dans la mise en œuvre des traités.
- Une approche fondée sur les droits humains qui promeut la justice environnementale et prévient le racisme environnemental tout en garantissant le droit à un environnement sain.
- Un plafonnement de la production de plastique ainsi qu’un objectif quantitatif mondial.
- Une interdiction et une restriction des produits chimiques préoccupants en prenant en compte le cycle de vie des plastiques et une interdiction mondiale de certains produits plastiques non essentiels à usage unique.
- Un renforcement des instruments juridiques internationaux existants, notamment les conventions de Bâle, Rotterdam et Stockholm (BRS). Cela inclut également la mise en œuvre des objectifs d’élimination progressive des combustibles fossiles définis par l’Accord de Paris, les engagements visant à mettre fin aux subventions des énergies fossiles, ainsi que les cibles de réduction de la pollution plastique établies dans le Cadre mondial de la biodiversité.
Sabaa Khan, directrice Solutions climatiques et directrice générale pour le Québec et l’Atlantique à la Fondation David Suzuki, est disponible pour fournir des commentaires en direct de Busan en Corée du Sud.
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Contexte :
Le Canada et le traité mondial sur le plastique : ce qui est en jeu – Fondation David Suzuki