Montréal – SWITCH l’Alliance pour une économie verte estime que le Projet 44, Loi visant principalement la gouvernance efficace de la lutte contre les changements climatiques et à favoriser l’électrification (PL44), requière une révision axée sur la création d’une société d’État responsable de coordonner l’ensemble de l’effort gouvernemental dédié à la transition énergétique et à la lutte contre les changements climatiques.

L’Alliance SWITCH salue les intentions du Gouvernement du Québec de vouloir s’attaquer à la réduction concrète des émissions de gaz à effet de serre (GES), d’accroître l’électrification de l’économie québécoise, et de revoir la façon dont les deniers publics sont gérés pour ce faire et de mandater un seul chef d’orchestre pour assurer la cohérence de ses actions. Toutefois, certaines mesures proposées dans le PL44 méritent d’être bonifiées pour leur permettre d’atteindre les objectifs escomptés.

Selon Catherine Bérubé, coprésidente de SWITCH et Vice-présidente – Développement durable, relations avec les investisseurs et affaires publiques chez Cycle Capital management et Ecofuel «Si notre gouvernement veut se doter des meilleurs moyens pour mettre en oeuvre efficacement le futur plan de lutte contre les changements climatiques, il importe de mettre à profit les acquis de Transition Énergétique Québec (TEQ) que le gouvernement entend abolir en créant une société d’État imputable, indépendante, permanente et munie d’un conseil d’administration formé d’experts représentatifs des secteurs associés aux changements climatiques, à la transition, l’électrification, l’efficacité énergétique et l’innovation, relevant du premier ministre.»

D’autre part, les différents moyens mis en place pour atteindre nos objectifs de réduction de GES exigent des investissements colossaux et ne pourront se limiter aux fonds publics et aux subventions. Face à l’ampleur du défi, la collaboration entre les différents acteurs de l’écosystème financier québécois est une condition essentielle à la réalisation de projets structurants de lutte contre les changements climatiques pour le Québec.

«L’objectif premier est de maximiser l’effet levier des fonds publics pour mobiliser les fonds privés dans le financement de projets et le financement d’entreprises technologiques. Le PL44 offre l’occasion de rectifier le tir et d’éviter de répéter les erreurs du passé en faisant notamment appel à des spécialistes de la finance, soit des représentants d’Investissement Québec (IQ) et du ministère de l’économie et de l’innovation (MEI), conseillés, au besoin, par des experts de la société d’État proposée aptes à identifier les objectifs extra financiers visés par le déploiement des nouveaux projets», conclut madame Bérubé.

SWITCH L’Alliance pour une économie verte présentera son mémoire dans le cadre de l’étude du Projet de loi 44 mardi le 21 janvier à 9 h 45.

À propos de SWITCH

Depuis sa création en 2013, L’Alliance SWITCH pour une économie verte au Québec souhaite accélérer le virage vers une économie verte afin de contribuer à une société québécoise innovante, résiliente, concurrentielle et qui réconcilie équité sociale, environnement et qualité de vie. L’Alliance SWITCH travaille à l’émergence d’une plus grande cohérence dans les politiques et les interventions de l’État et à la convergence des initiatives des secteurs public, privé, associatif, coopératif et mutuel et de la société civile en faveur d’une économie verte.

L’Alliance SWITCH regroupe les organisations suivantes : l’Association de l’Aluminium du Canada, le Conseil du patronat du Québec (CPQ), Cycle Capital Management, Ecofuel, Écotech Québec, Énergir, Enerkem, Équiterre, Fondaction, la Fondation David Suzuki, le Mouvement Desjardins, le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ) et Réseau Environnement.

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 Renseignements et demandes d’entrevue :

Suzann Méthot, directrice smethot@allianceswitch.ca 514-792-1843

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