Déversement d’eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent

La Fondation David Suzuki accueille favorablement les exigences du Ministère de l’Environnement et du Changement climatique

Montréal, le 10 novembre 2015 — Bien qu’elle déplore toujours que le déversement ne puisse être évité, la Fondation David Suzuki considère que les conditions fixées par l’arrêté du ministère de l’Environnement et du Changement climatique permettront à tout le moins d’assurer le suivi, de limiter certains impacts, de veiller à ce que des consultations appropriées soient tenues dans le futur et ultimement que de tels déversements soient définitivement écartés.

Pour la Fondation, tous les efforts afin de limiter l’envergure et les impacts du déversement, n’avaient pas été réalisés par la Ville de Montréal et le Ministère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques avant de statuer sur son exécution. La décision d’Environnement et Changement climatique Canada vient donc combler, en partie, ces lacunes dans le processus décisionnel.

Pour Jean-Patrick Toussaint, chef des projets scientifiques : « les conditions fixées par le Ministère de l’Environnement et du Changement climatique semblent tout à fait cohérentes, particulièrement en ce qui a trait à l’examen exhaustif du processus visant à ce qu’un tel rejet ne se reproduise pas ». Navrée qu’un tel déversement soit encore effectué en 2015, la Fondation David Suzuki est toutefois stupéfaite de la mobilisation qu’a engendrée cette saga, et souhaite que cette prise de conscience soit suivie de gestes concrets afin de réduire les surverses et ainsi améliorer la qualité de l’eau du fleuve Saint-Laurent. Rappelons que 43 % de la population du Québec boivent l’eau du fleuve Saint-Laurent chaque jour. En ce sens : « des investissements pour la mise en place d’infrastructures vertes sont désormais plus que nécessaires » conclut M. Toussaint.

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Information et entrevue :
Andrée-Lise Therrien
514 758-3618, altherrien@davidsuzuki.org