Évaluation environnementale du projet Énergie Est

 

Montréal, 19 novembre 2014 — Dans une lettre envoyée à TransCanada dont le contenu a été rendu public par Radio-Canada, le gouvernement du Québec confirme qu’il entend procéder à sa propre évaluation du projet d’oléoduc Énergie Est et fixe les conditions que l’entreprise devra remplir pour obtenir son aval. La lettre souligne, en outre, que Québec fera l’analyse de l’incidence du projet sur le climat et qu’il assumera sa pleine compétence d’approuver ou non le projet Énergie Est.

Pour la Fondation, la décision de Québec vient combler les lacunes importantes du processus d’évaluation environnementale de l’Office National de l’Énergie (ONÉ), notamment en ce qui a trait à l’analyse des impacts du projet sur le climat et à la participation des citoyens. D’après M. Mayrand : « Il est primordial que le gouvernement du Québec comble le vide créé par le démantèlement de nombreuses réglementations et processus d’évaluations environnementales fédérales en 2012. La tenue d’un BAPE rigoureux sur ce projet est nécessaire ».

La Fondation David Suzuki souhaite rappeler que bien que le projet dans son ensemble soit de compétence fédérale, TransCanada doit tout de même se conformer aux lois et réglementations québécoises. À ce jour, la compagnie n’a pas reconnu le droit de Québec d’autoriser le projet Énergie Est. Pour M. Mayrand : « Aucune entreprise n’est au-dessus des lois québécoises. TransCanada doit respecter les pouvoirs de l’Assemblée nationale et du gouvernement du Québec en confirmant dès maintenant qu’elle n’ira pas de l’avant sans l’autorisation explicite de Québec ».

– 30 –

 


Info
: Andrée-Lise Therrien, Spécialiste des communications
altherrien@davidsuzuki.org, 514 817-7958