La distanciation est essentielle. Mais nous pouvons et devons prendre soin les uns des autres, être gentils et faire preuve de créativité pour nous soutenir mutuellement. (Photo by CDC on Unsplash)

Nous traversons une période extraordinaire. Les gens éprouvent un sentiment accru de peur et d’incertitude, mais aussi d’espoir et de résilience, car nous voyons des communautés se rassembler de manière inédite.

Nous sommes de tout cœur avec celles et ceux qui sont directement touchés par cette pandémie mondiale. Et notre plus profonde gratitude va à ces professionnels infatigables qui travaillent en première ligne pour essayer de maintenir tout le monde en bonne santé et en sécurité. Je vous dis merci, du fond du cœur.

Merci également aux héros de tous les jours qui, au sein de leurs familles et de leurs communautés, offrent aux personnes vulnérables un soutien indispensable.

Les gens éprouvent un sentiment accru de peur et d’incertitude, mais aussi d’espoir et de résilience, alors que nous voyons des communautés se rassembler de manière inédite.

Tout comme pour la crise climatique, nous savons que cette grande épreuve nous concerne tous, et que nous devons nous unir dans une action collective pour le bien commun. Tout comme pour la crise climatique, nous savons que nous devons prendre cette question au sérieux et que plus nous déploierons des efforts maintenant, plus nous aurons de chances d’éviter les effets les plus dévastateurs.

En signe d’amour les uns pour les autres, suivons de près les directives des autorités sanitaires pour aider à aplatir la courbe, à ralentir les choses et à sauver des vies. À la Fondation David Suzuki, nous faisons ce que nous pouvons pour être responsables et protéger le personnel, les bénévoles et leurs familles. La distanciation est essentielle. Mais nous pouvons et devons prendre soin les uns des autres, être gentils et faire preuve de créativité pour nous soutenir mutuellement.

Avec tant d’inconnu, il est difficile d’imaginer ce qu’il y a de l’autre côté de cette crise. Comment sera la vie d’après? Peut-être que nous aurons un plus grand sentiment d’appartenance à la communauté, que nous connaîtrons un peu mieux nos voisin.e.s et que nous aurons des réseaux plus résilients. Peut-être verrons-nous l’intérêt de ralentir et de trouver la paix dans la nature, même si cela signifie simplement écouter les oiseaux à la fenêtre.

La distanciation est essentielle. Mais nous pouvons et devons prendre soin les uns des autres, être gentils et faire preuve de créativité pour nous soutenir mutuellement.

De l’autre côté de cette crise, il y a tout un monde à imaginer. Et dans ce monde, nous aurons peut-être une certaine confiance dans le fait que lorsque nous prenons des mesures collectives pour le bien commun, nous rendons ce même monde meilleur.

Ensemble, imaginons le monde après cette crise – un monde où nous reconnaissons notre interdépendance et où nous agissons de manière solidaire. Un monde où nous travaillons pour une évolution : « de la domination vers le partenariat, de la fragmentation vers la connexion, de l’insécurité vers l’interdépendance.» (extrait de la Déclaration d’interdépendance de la Fondation David Suzuki).