À l’orée de cette nouvelle année, place aux résolutions environnementales! Les employé.e.s de la Fondation David Suzuki au Québec partagent leurs gestes écologiques quotidiens et leurs aspirations pour 2024.
Cyrielle Maison est la spécialiste des communications et de l’engagement du public. Depuis son adolescence, elle favorise le transport actif et le zéro déchet, effectue des achats de seconde main, adopte une alimentation végéta*ienne et confectionne ses propres soins pour le corps et produits ménagers, entre autres. Elle rêve de tendre vers une plus grande autosuffisance alimentaire, puisqu’elle a la chance d’avoir un jardin qu’elle compte agrandir au fil des ans. Elle envisage de s’impliquer davantage dans sa communauté en 2024, où de nombreuses personnes se mobilisent autour de projets écoresponsables inspirants.
Je veux protéger la belle planète sur laquelle nous vivons. Cela me donne l’impression de faire ma part et de prendre conscience de l’impact de mes gestes au quotidien. Cependant, je trouve que c’est tout aussi important de se rappeler que des actions politiques plus ambitieuses doivent être prises pour que l’on puisse vraiment changer le cours des choses.
Cyrielle Maison
Mathieu Couture est pour sa part le responsable de projet en mobilisation citoyenne. Il se déplace essentiellement à vélo, recourt au covoiturage lorsqu’il sort de la ville et adopte un régime alimentaire végétalien. En cette nouvelle année, il souhaite créer des liens avec ses voisin.e.s afin que les objets des un.e.s et des autres qui sont rarement utilisés soient partagés, tels que des outils. À plus grande échelle, il aimerait que l’interdépendance entre les enjeux sociaux et environnementaux soit mise de l’avant. Il pense que cela permettrait aux changements socioécologiques de gagner en efficacité.
En tant que responsable de la campagne boréale, Melissa Mollen Dupuis protège la forêt et la nature, et partage son savoir sur la relation culturelle qui nous lie avec elles. D’origine Innue, ses actions lui permettent de maintenir une continuité avec sa nation. Elle souhaite mettre 2024 à profit pour revenir à un mode de vie qui soit plus simple, où elle s’appuierait moins sur les béquilles qu’offre la société de consommation. En effet, elle pense que la culture de la performance dans laquelle nous évoluons est inadaptée à la véritable nature humaine et que nous créons des besoins superflus qui pourraient largement être évités.
La perte de la biodiversité, comme le caribou, et la fragilité des milieux desquels on tire notre culture et notre identité, restent le plus important travail à accomplir quand on parle de leur protection, selon moi.
Melissa Mollen Dupuis
Noa Garcia-Ahmad est quant à lui le coordonnateur des communications et des affaires publiques. Il privilégie des repas végétariens et des aliments qui sont respectueux de l’environnement. Il se déplace également en vélo, en marchant, ainsi qu’en transport en commun. De plus, il évite les produits à usage unique en se servant d’ustensiles et de tasses réutilisables. Il essaye de faire son possible pour diminuer sa consommation énergétique, en isolant davantage ses fenêtres et en diminuant le temps passé sous la douche. Pour 2024, il compte cesser de recourir aux grandes plateformes de vente en ligne, mieux recycler et aller plus souvent dans les épiceries en vrac. À plus haut niveau, il espère que des initiatives allant dans le sens d’une justice environnementale plus grande se multiplieront.
Je considère que nous avons tous.tes notre part à jouer dans les luttes environnementales et climatiques. Il est inévitable que nos modes de vie doivent évoluer si nous voulons vivre en harmonie avec la nature.
Noa Garcia-Ahmad
Gaptiviste à la FDS, Viviane Isabelle est impliquée dans le milieu étudiant. Elle encourage son entourage à mettre de l’avant ses capacités, ses talents et ses compétences au service des luttes environnementales et sociales. Elle compte continuer sur cette lancée en 2024 en sensibilisant les jeunes aux leviers politiques dont ils disposent.
Stéphanie Harnois est la spécialiste des communications et des affaires publiques. Elle se déplace en vélo ou en transport en commun, emporte ses ustensiles réutilisables partout où elle va, achète usagé, local et en vrac et mange peu de viande, entre autres. Elle est également assidue quant au tri des déchets, à l’économie de l’énergie et de l’eau, et s’investit dans l’éducation environnementale de son entourage. En 2024, elle souhaite mieux et moins consommer, cultiver ses propres plants de légumes, ainsi que commencer à économiser pour acheter un véhicule électrique. À l’échelle de la société, elle espère que davantage de gouvernements se mobiliseront pour la sortie des énergies fossiles, que des réglementations fermes sur la production de plastique à l’échelle mondiale seront implantées et que l’éducation environnementale sera intégrée de façon inhérente aux cursus de formation scolaire.
La consommation de produits locaux, biologiques et usagés n’est pas nécessairement autant abordable et disponible que les produits réguliers. Je consulte donc plusieurs applications qui me donnent accès aux produits usagés et je visite plusieurs magasins locaux pour diversifier l’accès aux ressources.
Stéphanie Harnois
Alexandre St-Amant est pour sa part le spécialiste des réseaux sociaux. Afin de réduire sa consommation et d’augmenter son autonomie au quotidien, il recourt au compostage, ainsi qu’à la réutilisation et aux achats de produits usagés. Pour 2024, il souhaite être plus régulier dans ses pratiques et espère qu’une prise de conscience de l’impact de nos habitudes de consommation sur l’environnement et la nature se fera à plus haut niveau.
En tant qu’organisatrice en engagement du public, Dalie Lauzon-Vaillères appuie et soutient les luttes locales pour la justice environnementale. Ses éco-gestes riment avec le transport actif, la cuisine collective et locale entre famille et ami.e.s, le tri des déchets, l’acquisition de connaissances sur les droits des peuples autochtones et l’importance de les reconnaître, le jardinage, ainsi que la familiarisation avec les médecines alternatives, entre autres. Elle se mobilise aussi avec ses collègues et ses ami.e.s autour des causes de justice environnementale et sociale. En 2024, elle désire continuer sur cette lancée, créer des espaces d’entraide, approfondir ses connaissances sur les liens entre la colonisation et la crise environnementale et sociale, ainsi que prendre des cours d’agriculture urbaine.
C’est important d’avoir des gouvernements qui offrent des ressources pour favoriser les éco-gestes et les rendre accessible à l’ensemble, mais je pense aussi que la mobilisation collective peut être une belle issue pour transformer nos modes de vie.
Dalie Lauzon-Vaillères
En tant que responsable de la mobilisation, Alexandre Huet se concentre à trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle, afin d’être plus solide professionnellement et présent pour l’équipe qu’il chapeaute. Cela lui permet d’accepter que nous ne puissions pas tout.e seul.e faire bouger les choses. Bien au contraire! Il s’agit d’un travail collectif avec une pléiade d’autres acteur.rice.s. Pour 2024, il entend continuer à décoloniser son approche. En outre, il aspire à une plus grande sobriété dans nos consommations, ainsi qu’à un véritable engagement politique vers une transition socioécologique pour l’ensemble de la société.
De par sa fonction de responsable du Réseau Demain le Québec, Chloé Tremblay Cloutier soutient quotidiennement des groupes citoyens à travers le Québec, qui se mobilisent pour la transition socioécologique. Sur le plan personnel, elle évite notamment d’acheter des produits ou des services des multinationales et des banques qui financent l’industrie pétrolière, utilise le transport actif et collectif, manifeste au nom des causes qui lui tiennent à cœur, évite de consommer des produits animaliers, achète les paniers de légumes biologiques du Réseau des fermier.ère.s de famille et s’implique dans son quartier. En 2024, elle souhaite créer du tissu social entre les luttes sociales et environnementales dans lesquelles elle s’implique, et espère qu’une meilleure compréhension des causes et des solutions face aux crises sociales et environnementales que nous traversons, se fera.
Charles Bonhomme est le responsable des affaires publiques et des communications. Il essaye du mieux possible d’adopter un mode de vie écoresponsable, et ce, en faisant ses courses dans des épiceries écologiques et sans emballage, en magasinant en vrac et dans des commerces de seconde main. De plus, il porte attention à son usage d’eau potable et de son véhicule. Il priorise le transport collectif et actif lors de ses déplacements, et sensibilise son entourage quant à l’importance des actions individuelles et collectives dans la réduction de notre empreinte environnementale. Pour 2024, il entend réduire davantage sa consommation de plastique à usage unique et espère que les gouvernements prendront des actions concrètes et ambitieuses en termes d’adaptation aux changements climatiques, par exemple au regard du financement du transport en commun.
Si l’on souhaite un monde plus respectueux de la nature, tout le monde a un rôle à jouer. Les habitudes de chacun.e ont un impact environnemental considérable. C’est en préconisant des habitudes écoresponsables que l’on contribue à un monde plus vert et sain.
Charles Bonhomme
Sara Hilal est pour sa part la responsable des dons majeurs. Chaque jour, elle limite son utilisation d’articles à usage unique, qui représentent une part importante des déchets retrouvés dans les décharges, les océans et les écosystèmes naturels, mettant en péril la faune et la flore. Elle valorise ainsi l’achat de produits réutilisables, ce qui lui permet de faire des économies. En 2024, elle envisage de soutenir l’économie circulaire en achetant davantage de produits locaux et usagés, ainsi que de prendre part à des actions au sein de sa communauté. À échelle de la société, elle espère que les entreprises durables seront davantage soutenues et que des solutions aux déchets électroniques seront enfin trouvées.