La gouvernance des terres doit respecter les droits des Autochtones
La gouvernance des terres doit respecter les droits des Autochtones
Les peuples autochtones représentent moins de 5 % de la population mondiale, mais ils sont pourtant les gardiens d’environ 80 % de toute la biodiversité mondiale.
Néanmoins, les répercussions des crises de la biodiversité et du climat affectent bien plus les communautés autochtones et les autres communautés racisées et/ou marginalisées, qui sont beaucoup plus susceptibles de vivre à proximité d’industries polluantes comme les sites d’enfouissement, les incinérateurs de déchets, les centrales au charbon, les installations de gestion des déchets toxiques, les projets d’extraction de ressources industrielles, les barrages hydroélectriques, les centrales nucléaires et d’autres risques environnementaux.
Pour redresser la balance de la justice environnementale et respecter les normes internationales en matière de droits de la personne, les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada doivent mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) comme il se doit.
La Fondation David Suzuki appuie depuis longtemps la conservation et la gouvernance des territoires dirigés par les Autochtones. Comme le dit David Suzuki : « les seules personnes qui ont réussi à vivre sur place de manière durable pendant des milliers d’années sont les Autochtones, et malgré tout ce qui a été fait pour les écarter, elles et ils sont toujours là à se battre pour leurs terres. »
Veuillez prendre un moment pour dire aux décideurs-euses que vous voulez des systèmes de gouvernance des terres qui respectent les droits, les titres et les lois autochtones, et qui intègrent l’engagement du Canada à mettre en œuvre la DNUDPA.