COVID, violences policières, récession, problèmes de santé mentale, racisme systémique…. L’année 2020 a été chaotique sur bien des plans. Heureusement, les bonnes nouvelles environnementales existent aussi, en voici la preuve par 10.
- L’environnement devient un enjeu de plus en plus important au Québec – cette année, plusieurs sondages ont révélé que 83% des Québécois.es en font même une priorité, COVID ou pas.
- Le projet de gazoduc géant au Saguenay, mené par GNL, fait face à une immense opposition citoyenne : plus de 3000 mémoires ont été déposés lors des audiences du BAPE, et l’énorme majorité de ces mémoires est contre le projet. La pétition qui s’oppose à GNL-Québec a quant à elle récolté près de 100 000 signatures, et prouve que le Québec ne veut pas de GNL-Québec!
- La récupération du verre, ça marche! En seulement un mois, l’arrondissement de Ahunstic-Cartierville a récupéré près de 8 tonnes de verre via 2 conteneurs. Cela sera bientôt une obligation partout au Québec : l’élargissement de la consigne sera mis en place à l’automne 2022.
- Le résultat de la campagne électorale aux États-Unis marque le retour du pays dans l’Accord de Paris – une bonne nouvelle au niveau international pour l’action climatique!
- Le vélo gagne du terrain, même l’hiver! La belle piste cyclable du REV à Montréal, inaugurée en novembre 2020, y est sûrement pour quelque chose.
- À Laval, les citoyen.ne.s ont réussi à sauver la rivière des Mille-Îles, en empêchant un développement immobilier de luxe sur l’île Gagnon. La Ville s’est même portée acquéreuse de l’île aux Vaches et de l’île Saint-Pierre, qui sont donc maintenant des parcs naturels protégés.
- Après des années de lutte, la Cour suprême de Terre-Neuve-et-Labrador nous a finalement écoutés : finie l’exploration pétrolière dans le golfe du Saint-Laurent! Voilà une excellente nouvelle pour la biodiversité du fleuve et du golfe, et pour les gens qui en dépendent.
- Et ce n’est pas la seule bonne nouvelle pour notre fleuve : les aires marines protégées au Québec sont passées d’à peine 1 %… à 9,1%! Ce sont donc des milliers de kilomètres carrés qui sont maintenant interdits à toute exploration.
- Le mégaprojet d’exploitation des sables bitumineux Teck Frontier en Alberta a été abandonné en février 2020 – en partie à cause de l’opposition citoyenne; il n’y avait pas d’acceptabilité sociale pour ce projet, a reconnu lui-même le promoteur.
- La mobilisation citoyenne s’étend et se muscle au Québec! La marche du 27 septembre 2019, qui avait réuni 500 000 personnes dans la rue, a fait des petits : partout au Québec, des centaines de citoyens se regroupent, se mobilisent, à Lachine, à Baie-Comeau ou à Québec. Des collectifs d’économistes, du personnel de santé, et d’étudiants s’organisent. En 2021, embarquez, vous aussi!