Dites au gouvernement que les espèces en voie de disparition ont besoin d’endroits où vivre.
Au moment où nous procédons à la relance après la pandémie de COVID-19, la restauration des habitats doit faire partie de la création d’un meilleur avenir pour tous.tes. Nous comptons sur la nature pour nous apporter un sentiment de bien-être, pour notre subsistance et notre santé.
En plus d’avoir à faire face à la COVID-19, nous devons affronter une extinction massive et une crise climatique. Des espèces telles que le caribou des bois, population boréale, le bruant à ventre noir et la zostère marine sont en déclin.
La perte d’habitats est à la base de la diminution de pratiquement toutes les espèces en péril au Canada, et aucune d’elles ne peut se faire entendre pour protéger les lieux où elle évolue. La meilleure façon d’aider ces espèces à survivre est de restaurer leurs habitats à l’échelle des provinces.
Demandez aux élus provinciaux de prendre des mesures visant à aplatir la courbe d’extinction.
La perte et la dégradation des habitats sont les principaux facteurs du déclin des espèces sauvages aux échelles provinciale, nationale et mondiale.
Le caribou des bois, population boréale, est une espèce endémique au Canada; ce cervidé réside dans la forêt boréale de sept provinces et de deux territoires, et se répartit entre 51 populations locales, également appelées « aires de répartition ». Cette espèce constitue la base de la survie de nombreux peuples autochtones du territoire.
Pour survivre, le caribou des bois, population boréale, a besoin qu’au moins 65 % de son aire de répartition ne soit pas perturbée par des routes, des incendies et des activités industrielles. Aucune aire de répartition des caribous en Alberta ne dispose d’un habitat suffisant pour soutenir sa survie.
Le bruant à ventre noir a perdu la plus grande partie de son habitat dans les années 90. Le nombre de ces oiseaux diminue au rythme de la disparition des prairies indigènes où ils nichent (surtout en Saskatchewan); un changement dans l’utilisation des sols est particulièrement nuisible à ces espèces. Habituellement, les oiseaux ne nichent pas sur des terres cultivées; ils sont donc absents, ou rares, dans les cultures. Pour aider à leur rétablissement, nous avons besoin de soutenir les initiatives de restauration visant à agrandir l’habitat existant qui reste, à former des liens et à créer un nouvel habitat.
La zostère marine est une plante à fleurs qui croît en zone littorale, où elle peut former de vastes herbiers offrant un habitat et un refuge à un large éventail d’espèces, dont le saumon chinook juvénile, le hareng et le crabe dormeur.
La zostère marine est une source d’alimentation traditionnelle pour certaines Première Nations côtières. Quelque 80 % des poissons, mollusques et crustacés qui sont importants du point de vue commercial dépendent de la zostère marine à une certaine étape de leur cycle de vie.
La zostère marine fournit d’importants écoservices aux collectivités. Elle élimine et stocke des polluants, stabilise les berges et protège les régions côtières contre les inondations et la hausse du niveau de la mer. De plus, elle produit de l’oxygène et stocke les excès de gaz carbonique atmosphérique. Reproduire ces services au moyen d’infrastructures aménagées coûterait des centaines de milliers de dollars.