Montréal, le 17 septembre 2015 — Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte aux changements climatiques, David Heurtel, annonçait aujourd’hui que le Québec proposera une cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’ordre de -37,5 sous les niveaux de 1990 pour 2030. Cette proposition sera soumise à une consultation lors d’une commission parlementaire. La Fondation David Suzuki soutient l’adoption de cibles ambitieuses et fondées scientifiquement pour éviter un réchauffement climatique supérieur à 2 degrés centigrades et ainsi réduire nos émissions de GES à des niveaux sécuritaires. La cible annoncée par le Québec, combinée à l’engagement pris par le Québec dans le cadre du « Under 2 MOU » de réduire ses émissions d’un minimum de 80 sous les niveaux de 1990 en 2050, placent le Québec sur une trajectoire se rapprochant des engagements requis pour maintenir le réchauffement sous les deux degrés.
Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki et membre du comité-conseil sur les changements climatiques mis sur pied par le ministre Heurtel, s’est réjoui de l’annonce d’aujourd’hui : « La cible proposée par le Québec a fait l’objet d’un consensus au sein du comité-conseil dont les membres sont issus des secteurs économique, environnemental, municipal, scientifique et industriel. Cela démontre un fort appui de tous les secteurs d’activité dans une action ambitieuse en matière de lutte aux changements climatiques ».
Ian Bruce, chef d’équipe des projets scientifiques pour la Fondation David Suzuki abonde aussi dans ce sens : « l’atteinte de cette cible ambitieuse nécessitera l’adoption de mesures dans tous les secteurs pour amorcer la transition énergétique du Québec hors des énergies fossiles et vers les énergies renouvelables, notamment dans le secteur du transport qui représente 43 % des émissions du Québec. Ces mesures doivent être mises en place rapidement ». M. Bruce a également ajouté « des objectifs et actions ambitieux sur la lutte aux changements climatiques peuvent positionner le Québec en tant que chef de file en matière de production de technologies vertes et énergies renouvelables — une avenue connaissant une des plus fortes croissance économique au pays ».
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Source et entrevues :
Andrée-Lise Therrien, Spécialiste des communications
514 758-3618, altherrien@davidsuzuki.org