En résumé
Nous avons demandé aux cinq principaux partis fédéraux de répondre par « oui », « non » ou « partiellement » à nos questions et de fournir des précisions. Les réponses sont résumées dans le tableau ci-dessous. Faites défiler vers le bas pour voir les réponses détaillées de chaque parti pour chaque question.
Des organisations environnementales ont envoyé des questionnaires aux partis politiques fédéraux. Les réponses reçues de quatre des cinq principaux partis sont reproduites sur cette page (un parti n’a pas répondu). Veuillez noter que les réponses des partis sont reproduites ci-dessous telles qu’elles ont été soumises et qu’elles n’ont pas été éditées, traduites, évaluées, ni vérifiées quant à leur exactitude.
Des organisations environnementales québécoises, rassemblées à travers l’initiative Vire au Vert, ont également posé 39 questions aux partis fédéraux sur le climat et l’énergie, la biodiversité, la mobilité, la consommation, l’agriculture et l’alimentation, l’adaptation, l’eau, les ressources, le respect des droits des peuples autochtones et la démocratie. Vous pourrez retrouver les réponses des partis ici!
La Fondation David Suzuki est une organisation non partisane qui ne soutient ni ne s’oppose à aucun parti politique ou candidat.e aux élections. Nous vous remercions de votre engagement envers la planète.
1. Vous engagez-vous à garantir que le Canada atteigne ses objectifs nationaux et internationaux de réduction des émissions de carbone, conformément aux exigences de l'Accord de Paris et de la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité?
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La loi sur la responsabilité climatique du Bloc Québécois visait explicitement à mettre fin à la série d’échecs climatiques du Canada et à rendre juridiquement contraignante l’atteinte des cibles de réduction de GES. Si le Canada ne réduit pas ses émissions de 40 à 45% sous les niveaux de 2005 d’ici 2030, il ne sera pas engagé sur la trajectoire de la carboneutralité pour 2050. Il faut cesser le détournement des sommes destinées à la lutte aux changements climatiques par les subventions libérales camouflées aux combustibles fossiles. Réduire l’intensité carbonique n’est pas garant d’une réelle réduction globale des émissions. La croissance des émissions du secteur du gaz et du pétrole, propulsée par la mise en service de l’oléoduc Trans Mountain dans lequel le gouvernement libéral a englouti 34,2 milliards de dollars, annule les efforts de réduction des autres secteurs de l’économie. L’échec libéral à mettre en œuvre le plafonnement des émissions du secteur gazier et pétrolier, doublé à l’abandon de la tarification du carbone, rend pratiquement inopérant le Plan de réduction des émissions, dont les mesures étaient déjà insuffisantes à l’atteinte de la cible de 2030. Le Bloc Québécois propose des solutions concrètes afin de poursuivre et redynamiser la lutte aux changements climatiques.
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[Aucune réponse n’a été fournie.]
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S’il est réélu, le gouvernement dirigé par Mark Carney travaillera à atteindre les cibles de réduction des émissions et à respecter les engagements du Canada en vertu de l’Accord de Paris. Les changements climatiques s’accélèrent et constituent l’un des grands défis auxquels l’humanité est confrontée, et lorsque les Canadiens et Canadiennes font face à ces défis, ils se montrent à la hauteur. Les émissions du Canada sont en baisse, et nous sommes déterminés à accomplir plus de progrès sous le leadership de Mark Carney. Pour sa part, Pierre Poilievre ne fera pas payer les grands pollueurs et il s’est engagé à éliminer presque toutes les politiques en matière de réduction des émissions qui ont été mises en place depuis 2015.
La politique climatique de Mark Carney sera unificatrice, crédible et prévisible. Elle réduira les émissions, stimulera les investissements et bâtira l’économie de l’avenir. Elle sera fondée sur les connaissances scientifiques et guidée par la transparence. En travaillant ensemble et en mettant en œuvre des politiques plus efficaces, nous pouvons bâtir une économie durable pour les Canadiens de toutes les générations et l’économie la plus forte du G7.
Mark Carney et l’équipe libérale ont hâte de partager de plus amples détails dans les prochaines semaines en ce qui concerne leur plan pour réduire les émissions et bâtir un Canada plus fort.
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Limiter le réchauffement à 1,5 degré est le seul moyen crédible d’éviter les pires conséquences du changement climatique. Cela signifie qu’il faut atteindre nos objectifs de l’Accord de Paris et les objectifs de la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité.
Nous sommes déterminés à atteindre nos objectifs ainsi que ceux de la Loi sur les emplois durables, qui vise à protéger et à créer de bons emplois syndiqués dans un avenir à émissions nettes nulles.
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Les députés verts ont voté contre la Loi sur la responsabilité en matière de carbone des libéraux parce qu’elle était, et demeure, frauduleuse. Tous les amendements proposés par le Parti vert pour que les cibles de l’Accord de Paris soient intégrées à la loi ont été rejetés par les conservateurs, les libéraux et le NPD. La loi permettrait au Canada d’ignorer les engagements de Paris. Elle a remplacé ces objectifs par celui, fallacieux, de la carboneutralité d’ici 2050.
Le Parti vert du Canada effectuerait une transition rapide vers une électricité 100 % renouvelable en investissant massivement dans les technologies solaires, éoliennes, hydroélectriques et géothermiques. Nous mettrions en œuvre des cibles juridiquement contraignantes conformes à l’Accord de Paris, visant zéro émission d’ici 2050, avec des objectifs intermédiaires clairs tous les cinq ans pour assurer la reddition de comptes. Un cabinet restreint multipartite serait chargé de la gestion de l’action climatique afin d’assurer une coopération politique soutenue. Nous ne soutiendrions aucune nouvelle infrastructure liée aux combustibles fossiles et éliminerions les subventions aux combustibles fossiles, en réorientant ces fonds vers la rénovation énergétique des logements, des bâtiments publics et des entreprises. Nous veillerions à ce que chaque Canadien ait accès à un transport public bas carbone, fiable et abordable, grâce à un réseau national d’autobus et de trains. Nous renforcerions la résilience climatique en finançant des mesures d’adaptation, comme la restauration des écosystèmes, la remise en état des milieux humides, les infrastructures résilientes au climat et l’amélioration de la préparation et de la réponse aux catastrophes, notamment par la création d’un Corps national de défense civile.
2. Vous engagez-vous à veiller à ce que le Canada atteigne ses objectifs internationaux en matière de biodiversité afin d'enrayer et d’inverser son déclin, conformément aux engagements du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal?
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La priorité de la politique environnementale doit être de freiner le déclin de la biodiversité, préserver les écosystèmes et protéger les espèces vulnérables. Le Québec et la Colombie-Britannique sont les deux juridictions les plus avancées en regard de l’objectif de conservation de 30% du territoire. Le territoire du Québec appartient aux Québécoises et Québécois et ce sont les lois et les politiques québécoises qui protègent l’environnement au Québec : le Bloc Québécois est le seul parti fédéral à appuyer le consensus québécois en environnement. Le gouvernement fédéral doit assumer sa responsabilité de protection de la biodiversité marine, ce qui devrait commencer par mettre fin aux forages pétroliers exploratoires à l’intérieur et à proximité des aires protégées. Aussi, la hausse des limites maximales de résidus de pesticides dans les aliments et l’approbation de l’IGDPS de Chalk River sur les rives de la rivière des Outaouais ne sont pas des politiques libérales aidantes. Afin de mettre en œuvre le Cadre mondial de la biodiversité, le gouvernement fédéral doit agir de manière complémentaire au Plan nature 2030 du Québec. Cela passe par l’Accord sur la nature entre le Canada et le Québec, dont le Bloc Québécois entend tripler la contribution financière.
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[Aucune réponse n’a été fournie.]
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Le patrimoine naturel du Canada est menacé par les changements climatiques et les pratiques de développement non durable. Comme il s’y est engagé le 7 avril 2025, un nouveau gouvernement libéral mené par Mark Carney atteindra ses objectifs du Cadre mondial de la biodiversité, y compris la protection de 30 % des terres et des eaux du Canada d’ici 2030. Pour atteindre ces objectifs, nous allons :
- préserver la nature et la biodiversité, notamment en créant dix nouveaux parcs nationaux et aires marines de conservation ainsi que 15 nouveaux parcs urbains;
- rapprocher les Canadiens et Canadiennes de la nature en rendant l’accès aux parcs nationaux et aux lieux historiques gratuit cet été;
- protéger notre eau douce, notamment en investissant 100 millions de dollars dans un fonds stratégique pour la technologie de la sécurité de l’eau afin de faire progresser la R. et D., l’IA, la surveillance et les outils de données au Canada;
- protéger la nature là où elle nous protège, notamment en mettant en œuvre des solutions climatiques basées sur la nature qui offrent une séquestration mesurable du carbone et des avantages en matière de biodiversité, tout en soutenant la résilience des communautés;
- nettoyer et entretenir nos littoraux, et protéger la faune qui se trouve dans et autour de ceux-ci, notamment en investissant 15 millions de dollars supplémentaires pour moderniser la localisation, la récupération et l’élimination responsable des engins fantômes qui menacent les mammifères et les oiseaux marins;
- défendre la protection de la nature sur la scène internationale, notamment en mettant fin au commerce illicite d’espèces sauvages sur notre territoire grâce à des solutions numériques modernes.
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Les néo-démocrates mettront en place un plan ambitieux pour arrêter et renverser la perte de biodiversité au Canada. Nous adopterons une loi sur la responsabilité en matière de biodiversité, élaborée par un groupe consultatif d’experts, avec des objectifs mesurables pour protéger au moins 30 % des terres, des eaux douces et des océans riches en biodiversité d’ici à 2030. Nous prendrons des mesures immédiates, soutenues financièrement, pour renverser la tendance à la disparition des espèces menacées et nous nous engagerons à restaurer au moins 30 % des zones d’écosystèmes dégradés.
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Protéger la biodiversité et conserver les écosystèmes est essentiel pour maintenir les systèmes vitaux de la Terre, garantir de l’air et de l’eau propres, un climat stable et des populations fauniques florissantes, éléments cruciaux pour la santé et le bien-être humains. Le Parti vert protégerait au moins 30 % des terres, des eaux douces et des océans du Canada d’ici 2030, en priorisant les zones riches en biodiversité et à fort potentiel de séquestration du carbone.
Notre approche met l’accent sur les initiatives de conservation et de restauration dirigées par les Autochtones, en reconnaissant le savoir traditionnel et les droits de gérance. Nous appuierions activement la création et l’agrandissement des Aires protégées et de conservation Autochtones (APCA), reconnaissant leur rôle essentiel dans la protection de la biodiversité et le soutien à la gouvernance Autochtone. Nous augmenterions le financement et les ressources pour les parcs nationaux, les aires marines protégées et les réserves fauniques, tout en assurant une application rigoureuse des lois sur la conservation.
Nous mettrions immédiatement fin à l’exploitation des forêts anciennes menacées. Des stratégies complètes de restauration revitaliseraient les écosystèmes dégradés, comme les milieux humides, les zones côtières et les habitats fauniques, en utilisant des solutions fondées sur la nature pour stopper et inverser la perte de biodiversité et renforcer la résilience climatique. Des réglementations environnementales plus strictes pour freiner la pollution et la destruction des habitats, des lois actualisées pour protéger les espèces en péril et un soutien accru à la recherche écologique, à la surveillance de la biodiversité et à l’éducation du public permettraient au Canada de respecter ses engagements internationaux en matière de biodiversité.
3. Vous engagez-vous à éliminer les subventions publiques et autres soutiens fiscaux nuisibles au climat et à la nature, y compris ceux accordés aux industries pétrolière, gazière et pétrochimique, aux producteurs de produits pétrochimiques, à l’extraction des ressources à échelle industrielle et aux pratiques d'utilisation des terres nuisibles à l'environnement? Vous engagez-vous également à veiller à ce que ces entreprises n’imposent pas au public les coûts liés à la réduction des émissions et à l’assainissement de l’environnement?
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Les pétrolières n’ont pas besoin de cadeaux. Après la pandémie, le secteur de l’extraction du pétrole et du gaz a engrangé des profits records: 38 milliards de dollars sur trois ans. Malgré cela, en 2023, le gouvernement du Canada a fourni au moins 18,55 milliards de dollars en soutien financier aux combustibles fossiles. En 2024, 28,47 milliards. Le Bloc Québécois a vote contre ces budgets libéraux, qui ont fourni plus d’aides aux pétrolières que ceux de Stephen Harper. Le Canada promet depuis 2009 d’abolir ces subventions. Il est trompeur de prétendre les avoir abolis : la définition libérale des subventions est faîte sur mesure pour permettre les aides aux pétrolières en les camouflant sous le couvert de la lutte aux changements climatiques. Le Bloc Québécois n’adhère pas au mirage du «pétrole vert», qui a mené à l’échec climatique actuel du Canada et à la dilapidation des fonds publics. En abandonnant la tarification du carbone, le gouvernement libéral a décidé de privatiser les profits et de socialiser les risques. Le Bloc Québécois veut conserver un prix sur le carbone et rediriger les subventions vers les énergies renouvelables et les technologies propres afin de stimuler une réelle économie verte.
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[Aucune réponse n’a été fournie.]
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En 2023, le gouvernement fédéral a procédé à l’élimination graduelle des subventions inefficaces aux combustibles fossiles, et un gouvernement dirigé par Mark Carney continuera de respecter cet engagement. Nous nous engageons aussi à faire payer les grands pollueurs en améliorant et en renforçant le système de tarification du carbone industriel. Un gouvernement dirigé par Mark Carney fera du Canada une superpuissance en matière d’énergie propre et diversifiera les occasions de débouchés extérieurs. Contrairement à Pierre Poilievre, nous soutiendrons les occasions de débouchés extérieurs sans nuire à l’environnement et en respectant les droits et la prospérité des peuples autochtones. Ces projets feront en sorte que le Canada aura une économie plus propre, plus forte et concurrentielle dans un monde à faibles émissions de carbone.
Mark Carney et l’équipe libérale ont hâte de partager de plus amples détails dans les prochaines semaines en ce qui concerne leur plan pour réduire les émissions et bâtir un Canada plus fort.
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Mark Carney ne voit pas d’inconvénient à ce que l’argent public aille aux pollueurs, et Pierre Poilievre veut laisser les pollueurs polluer autant qu’ils le veulent sans avoir à payer quoi que ce soit.
Le NPD a déjà indiqué les subventions qui seraient éliminées du secteur de l’exploration pétrolière et gazière et réinvestirait cet argent pour rénover plus de 3 millions de résidences canadiennes, y compris celles de 2,2 millions de locataires et de propriétaires à faible revenu.
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Le Parti vert éliminerait immédiatement toutes les subventions financées par les contribuables, le soutien public et les appuis financiers nuisibles au climat et à la nature, en particulier ceux accordés aux compagnies pétrolières et gazières, aux producteurs de produits pétrochimiques, aux industries d’extraction de ressources à grande échelle et aux pratiques d’utilisation des terres dommageables pour l’environnement. Nous passerions en revue l’ensemble des politiques fiscales actuelles afin d’identifier clairement et d’éliminer progressivement les subventions néfastes.
Les entreprises seraient légalement tenues d’assumer pleinement les coûts de la dépollution environnementale et de la réduction de la pollution liée à leurs activités. Nous renforcerions les réglementations pour garantir un comportement responsable des entreprises, et appliquerions des sanctions strictes en cas de non-conformité.
Les fonds auparavant consacrés à des pratiques nuisibles seraient réaffectés à des initiatives telles que les projets d’énergie renouvelable, les pratiques agricoles durables, l’amélioration des transports publics, les programmes de restauration écologique et les projets de conservation dirigés par les collectivités.
Nous introduirions également des règles claires obligeant les entreprises à intégrer les impacts environnementaux dans leurs coûts d’exploitation, favorisant ainsi la reddition de comptes et une gestion responsable de l’environnement. Ces mesures globales contribueraient à orienter l’économie canadienne vers un modèle axé sur la santé environnementale, le bien-être des collectivités et une croissance durable.
4. Soutiendrez-vous la conservation dirigée par les Autochtones en adoptant des politiques et des pratiques qui incluent : le partenariat avec les peuples autochtones à travers tout le Canada pour une prise de décision collaborative sur la gestion et l’utilisation des terres, des ressources en eau potable et des océans; l’amélioration du soutien financier aux programmes de gardiens autochtones afin de favoriser leur prospérité économique; et le respect de leurs valeurs écologiques, sociales et culturelles?
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Depuis 1992, le Canada est signataire de la Convention sur la diversité biologique, qui prévoit que la Partie contractante « respecte, préserve et maintien[e] les connaissances, innovations et pratiques des communautés autochtones et locales qui incarnent des modes de vie traditionnels présentant un intérêt pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique et en favorise l’application sur une plus grande échelle, avec l’accord et la participation des dépositaires de ces connaissances, innovations et pratiques et encourage le partage équitable des avantages découlant de l’utilisation de ces connaissances, innovations et pratiques ». La Loi constitutionnelle de 1867 attribue au Parlement la compétence législative sur les « Indiens et les terres réservées pour les Indiens ». Le Bloc Québécois estime que la Constitution canadienne est impérialiste, archaïque et rétrograde et que la réconciliation entamée ne sera jamais sincère sans une réforme constitutionnelle majeure. Le Bloc Québécois soutient le programme des Gardiens autochtones sur les terres fédérales, mais juge qu’il serait préférable de favoriser une réelle autonomie gouvernementale par les communautés autochtones en privilégiant une approche négociée de nation à nation. Le langage «inclusif» de la bureaucratie fédérale ne remplace pas la nécessité de reconnaître le droit des peuples à l’autodétermination.
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[Aucune réponse n’a été fournie.]
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Mark Carney est fermement résolu à conserver et à protéger la biodiversité, les espèces sauvages et les habitats naturels. Il s’agit d’un legs important pour nos enfants et petits-enfants, et il est essentiel de travailler en partenariat avec les peuples autochtones du Canada pour atteindre ces objectifs.
La conservation dirigée par des Autochtones est essentielle à l’atteinte des objectifs du Canada en matière de biodiversité, de conservation et de climat, et elle soutient la réconciliation avec les Autochtones. Un nouveau gouvernement libéral mené par Mark Carney renforcera l’intendance autochtone, notamment en mettant en place un nouveau programme de Gardiens autochtones de l’Arctique ainsi qu’en finançant des projets de conservation et de protection dirigés par des Autochtones. Il inscrira aussi dans la loi le droit à l’eau des Premières Nations.
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Les connaissances et la gouvernance autochtones seront privilégiées grâce à un programme amélioré de gardiens autochtones et à des zones protégées et préservées par les autochtones, avec des mécanismes de financement durables à long terme élaborés en collaboration avec les peuples autochtones.
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Le leadership Autochtone est essentiel à une conservation efficace au Canada. Le Parti vert donnerait la priorité à une véritable autorité décisionnelle Autochtone sur les terres et les eaux traditionnelles, en respectant les priorités culturelles, écologiques et économiques. Nous soutiendrions activement la création et l’expansion des Aires Protégées et de Conservation Autochtones (APCA), en reconnaissant leur rôle vital dans la protection de la biodiversité et la préservation du patrimoine culturel.
Notre engagement comprend une augmentation substantielle du financement des programmes de Gardiens Autochtones, offrant un soutien stable et à long terme pour les activités de conservation, la surveillance écologique et la gestion locale des pêches. Nous assurerions une transition vers une gouvernance entièrement dirigée par les Autochtones pour la gestion des pêches dans les régions clés, en reconnaissant légalement les lois et les plans de gestion Autochtones.
Des partenariats de Nation à Nation intégreraient les savoirs Autochtones dans les stratégies de conservation nationales et les décisions politiques. La reconnaissance législative des droits de gérance des Autochtones et leur participation significative aux évaluations environnementales renforceraient la gestion écologique.
Des ressources dédiées appuieraient les communautés Autochtones dans le développement des infrastructures et des compétences nécessaires à la conservation, la surveillance, l’écotourisme et la gestion traditionnelle des ressources. Cette approche renforcerait la santé des écosystèmes, affirmerait les droits des Autochtones, soutiendrait la réconciliation et créerait des possibilités économiques durables grâce à une gestion responsable des terres et des ressources menée par les communautés.
5. Allez-vous établir un bureau permanent de la justice environnementale au niveau fédéral pour mettre en oeuvre la première stratégie nationale canadienne de lutte contre le racisme environnemental et pour promouvoir la justice environnementale, afin de garantir que les communautés racialisées et défavorisées ne supportent plus une part disproportionnée des impacts et des risques sanitaires évitables liés à la dégradation de l’environnement?
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Le gouvernement fédéral a une responsabilité vis-à-vis de certaines populations au Canada qui subissent des inégalités dans leur rapport à l’environnement.
Le Bloc Québécois est en faveur d’une action gouvernementale pour contrer ces iniquités. Nous avons présenté une série d’amendements à la nouvelle Loi qui visaient à en faire une véritable loi sur la justice environnementale, en y intégrant l’ensemble des populations vulnérables et prévoyant l’établissement d’ententes intergouvernementales avec les provinces pour la mise en œuvre de la stratégie. En absence de telles dispositions, nous estimons que la loi et la stratégie actuelles sont faibles et n’auront que peu d’effet. Néanmoins, nous sommes favorables à l’application de la stratégie aux activités propres à l’administration publique fédérale et aux différents domaines qui relèvent de la responsabilité du gouvernement fédéral. Les droits relatifs à l’environnement, comme les politiques qui en découlent, doivent être universels : toutes et tous doivent en bénéficier, sans égards à leurs différences.
Cette approche doit nous doter d’outils légaux pour contrer les iniquités et les discriminations.
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[Aucune réponse n’a été fournie.]
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Tout le monde mérite de vivre dans un environnement sain. Malheureusement, il existe encore des personnes, trop souvent des Autochtones et des personnes racisées et marginalisées, qui sont confrontées à une mauvaise qualité de l’air, à de l’eau non potable, à des terres polluées, et plus encore.
Le Parti libéral du Canada a soutenu l’adoption d’une loi exigeant la mise en place d’ici deux ans d’une stratégie nationale pour s’attaquer au racisme environnemental et faire avancer la justice environnementale. Un nouveau gouvernement libéral mené par Mark Carney consultera tous les Canadiens pour développer cette stratégie, y compris les jeunes, les personnes ayant du vécu, les organismes de la base, les universitaires et les sociétés civiles qui sont le fondement du mouvement de justice environnementale au Canada. Un nouveau gouvernement libéral trouvera aussi des solutions pour poursuivre les importants progrès faits dans les dernières années par le gouvernement libéral, qu’il s’agisse du travail accompli pour élaborer la Stratégie nationale d’adaptation ou de l’imposition de mesures de contrôle strictes de la pollution par le benzène dans un souci de justice environnementale en faveur de la Première Nation Aamjiwnaang et de la ville de Sarnia, en Ontario.
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Les Premières nations, les Inuits et les Métis doivent être des partenaires dans le développement de la création d’emplois, de la formation professionnelle et des investissements dans les infrastructures, en veillant à ce que les efforts de lutte contre le changement climatique soient mis en œuvre de manière à répondre aux besoins et aux priorités des communautés et à respecter les principes du consentement préalable, libre et éclairé. Cela signifie qu’il faut créer des possibilités d’emploi dans leurs propres communautés et veiller à ce que les projets d’énergie propre profitent aux communautés longtemps après leur réalisation.
Nous adopterons une Charte des droits environnementaux et mettrons en place un Bureau de la justice environnementale afin de remédier aux effets disproportionnés de la pollution et de la perte de biodiversité sur les communautés autochtones, noires et racialisées, ainsi que sur les jeunes et les générations futures.
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Maintenant que le projet de loi d’initiative parlementaire C-226 d’Elizabeth May est devenu loi au Canada, le Parti vert établirait un Bureau permanent et de haut niveau de la Justice Environnementale au sein d’Environnement Canada pour mettre pleinement en œuvre la toute première stratégie nationale du pays sur le racisme environnemental et la justice environnementale, telle que légiférée par le projet de loi C-226. Cette loi oblige le gouvernement fédéral à évaluer, prévenir et corriger de manière proactive les disparités auxquelles font face les communautés marginalisées exposées à des risques environnementaux, ou dans lesquelles les nations Autochtones sont privées d’accès aux ressources en raison du racisme environnemental.
Ce Bureau donnerait du pouvoir aux communautés en leur fournissant des ressources, des études scientifiques, et un financement direct pour des projets locaux visant à restaurer les écosystèmes pollués. Nous accorderions la priorité à la participation communautaire, en veillant à ce que les voix marginalisées soient entendues et respectées dans les décisions environnementales.
Les communautés historiquement touchées par le racisme environnemental, telles que la Première Nation de Grassy Narrows confrontée à l’empoisonnement au mercure, la Première Nation d’Aamjiwnaang subissant une pollution chimique continue, et Kanesatake aux prises avec des déchets toxiques, recevraient un soutien ciblé et des ressources pour réparer ces injustices.
Nous appliquerions des règlements rigoureux et des mécanismes de reddition de comptes afin d’empêcher de nouvelles injustices et contaminations. Notre approche viserait à démanteler activement les inégalités systémiques, en veillant à ce que toutes les communautés disposent des outils, des financements et du soutien nécessaires pour atteindre une véritable justice environnementale, l’équité et une amélioration des conditions de santé.
6. Allez-vous mettre en place un plan de développement et d’amélioration du réseau électrique national afin de garantir une électricité propre, fiable et abordable pour l’ensemble de la population canadienne?
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Le réseau électrique national est déjà fiable, abordable et renouvelable à 99%, grâce à la nationalisation de l’électricité et au développement historique de nos grands barrages hydroélectriques depuis la révolution tranquille. Quant aux réseaux électriques des provinces canadiennes, il est plus que souhaitable qu’ils entrent dans le 21e siècle et ne soient plus alimentés à partir de charbon et coke, de gaz naturel et de pétrole. Puisque l’Alberta, la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse produisent massivement leur électricité à partir de combustibles fossiles, ce qui est incompatible avec un avenir carboneutre et avec les cibles de réduction des gaz à effet de serre, le Bloc Québécois a défendu l’application d’un Règlement sur l’électricité propre qui soit rigoureux, c’est-à-dire sans prolongation, avec une norme de performance compatible avec le niveau de réduction d’émission attendu et s’appliquant à toutes les nouvelles unités de production. Malheureusement, l’actuel règlement et les délais de mise en œuvre mettent en péril l’atteinte de la carboneutralité du secteur électrique d’ici 2035. Concernant les interconnexions, nous verrions d’un bon œil que le gouvernement fédéral appui les initiatives du Québec et d’Hydro-Québec visant à fournir le reste du Canada en électricité propre, contribuant de ce fait à réduire la dépendance aux acheteurs américains.
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[Aucune réponse n’a été fournie.]
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La croissance de l’électricité propre au Canada vient renforcer un avantage compétitif que nous possédons déjà. Le gouvernement libéral s’est engagé à atteindre l’objectif que se sont fixé les pays du G7 de mettre en place un réseau électrique à zéro émission avant 2035. En mars 2025, Mark Carney a annoncé un corridor commercial national qui reliera le pays d’un océan à l’autre pour exporter et transporter de l’énergie, des produits agricoles, de l’électricité, des minéraux critiques et d’autres biens. Il s’agit d’une priorité pour un gouvernement dirigé par Mark Carney, et ce plan est essentiel pour protéger la souveraineté et le bien-être économique du Canada. Nous utiliserons aussi les crédits d’impôt sur les investissements afin d’offrir le soutien nécessaire à la croissance de l’électricité propre partout au pays.
Pour bâtir un Canada fort, Mark Carney a annoncé un plan qui couvrira les frais de formation pour les travailleurs qualifiés et qui créera plus de possibilités de formation. Plus de Canadiens pourront ainsi se joindre à ces professions et obtenir des emplois mieux rémunérés, ce qui permettra de bâtir les infrastructures nécessaires à l’atteinte des objectifs canadiens en matière de sécurité énergétique et de réduction des émissions.
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La construction d’un réseau net zéro et l’électrification du Canada nécessiteront des milliers d’électriciens, de techniciens de lignes électriques, de main-d’œuvre et de travailleurs hautement qualifiés. Nous créerons un plan de main-d’œuvre pour former et retenir les travailleurs dans le secteur de l’électricité, afin que le Canada ait les milliers de travailleurs qualifiés, sûrs et agréés dont il aura besoin pour cet ambitieux projet.
Ce projet est également essentiel afin que notre économie soit à l’épreuve de Trump, que les coûts soient réduits pour les ménages et les entreprises, et que nous puissions atteindre nos objectifs climatiques.
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Le Parti vert mettrait en œuvre un plan global pour moderniser et interconnecter les réseaux électriques régionaux du Canada, avec pour objectif une électricité entièrement renouvelable, fiable et abordable partout au pays d’ici 2035. Reconnaissant que le Canada possède actuellement des réseaux régionaux isolés, notre stratégie prévoit des investissements majeurs pour construire un corridor national de transmission d’électricité est-ouest et nord-sud. Cela permettrait de partager efficacement l’électricité renouvelable produite dans une région avec d’autres, en surmontant les frontières provinciales et territoriales qui limitent actuellement les échanges d’énergie.
Le plan comprend également le déploiement de technologies de réseaux intelligents de pointe pour améliorer la gestion énergétique et la fiabilité, ainsi que la mise en place de solutions étendues de stockage d’énergie afin d’assurer un approvisionnement stable en électricité à partir de sources renouvelables variables comme le vent et le solaire.
Nous donnerions la priorité aux projets d’énergie renouvelable menés par les collectivités et aux partenariats Autochtones, afin de garantir des retombées économiques et environnementales positives à grande échelle. Les communautés éloignées dépendantes des génératrices au diesel passeraient à des microréseaux renouvelables détenus localement.
Ces mesures permettraient non seulement de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de renforcer la sécurité énergétique du Canada, de stimuler la création d’emplois et de positionner le pays comme un chef de file mondial de l’innovation en matière d’énergie renouvelable.
7. Renforcerez-vous le programme « zéro déchet plastique » du Canada, notamment en élargissant les interdictions de plastique à usage unique au Canada et en collaborant avec d'autres pays à haute ambition pour élaborer un traité mondial sur les plastiques visant à mettre fin à la pollution plastique d'ici à 2040?
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Le Bloc Québécois, à l’instar de l’ensemble des gouvernements des provinces et des territoires du Canada1, donne son appui à l’objectif zéro déchet plastique, qui vise à mieux prévenir, réduire, réutiliser, récupérer, recueillir et nettoyer les déchets de plastique et la pollution au Canada et au Québec. Les villes et les entreprises québécoises font très aisément, à très faibles coûts, ce que le gouvernement fédéral n’arrive pas à accomplir en plusieurs années, malgré ses milliards de dollars du budget et l’explosion des effectifs de la fonction publique fédérale.
1L’Alberta et la Saskatchewan contestent aujourd’hui le règlement fédéral, mais s’étaient entendus, en novembre 2018, sur la stratégie pancanadienne visant l’atteinte de zéro déchet de plastique. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont également adopté le Plan d’action pancanadien visant l’atteinte de zéro déchet de plastique afin de mettre en œuvre la Stratégie.
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[Aucune réponse n’a été fournie.]
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Les plastiques souillent nos plages, nos parcs, nos rues, nos côtes et d’autres endroits aimés des Canadiens et Canadiennes, et leurs effets nocifs sur la nature et la faune doivent être contrés. Notre approche de l’élimination de la pollution plastique se fondera sur des données probantes, sur des faits et sur la science.
Dans le cadre du Programme zéro déchet de plastique du Canada, un nouveau gouvernement libéral dirigé par Mark Carney travaillera avec tous les ordres de gouvernement, l’industrie, des organismes non gouvernementaux, des chercheurs et des membres de la société civile canadienne pour agir sur les déchets de plastique et la pollution qu’ils engendrent. Cela comprend la mise au point de cibles, de normes et de règlements visant à éliminer la pollution plastique au Canada.
Le Canada est résolu à signer une entente négociée définitive avant la fin de l’année pour mettre fin à la pollution plastique. Ce sera l’une des décisions les plus significatives en matière d’environnement depuis l’Accord de Paris et le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming Montréal.
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Le NPD appelle à une utilisation responsable des plastiques à l’approche d’une importante conférence de l’ONU au Canada
OTTAWA — Lundi, à la veille de la quatrième session du Comité intergouvernemental de négociation (CIN-4) sur la pollution plastique des Nations Unies, qui se tiendra au Canada, le député néo-démocrate Gord Johns (Courtenay–Alberni) a exhorté le gouvernement libéral à faire preuve de plus de leadership en ce qui concerne l’utilisation responsable des plastiques, la gestion durable des déchets plastiques et la protection des milieux aquatiques.
« Les déchets plastiques menacent notre écosystème, la biodiversité ainsi que la santé des gens. Au lieu de réduire les plastiques, nous en fabriquons malheureusement davantage au Canada, a déclaré M. Johns. Et ce n’est pas tout. Les libéraux continuent d’autoriser l’envoi de déchets plastiques du Canada vers des pays du Sud qui ne disposent pas de l’infrastructure nécessaire pour les gérer de façon responsable. Cela crée des bidonvilles de déchets plastiques qui mettent en danger les communautés et la vie marine – et cela doit cesser. »
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Oui. Le Parti vert du Canada appuie le renforcement de l’initiative Zéro déchet plastique et la négociation d’un traité mondial contraignant sur les plastiques visant à mettre fin à la pollution plastique d’ici 2040.
Nous élargirions les interdictions concernant les plastiques à usage unique, améliorerions les systèmes nationaux de recyclage et de réutilisation, et éliminerions progressivement les plastiques non essentiels dans les emballages, les biens de consommation et les achats gouvernementaux. Nous soutenons la transition vers une économie circulaire et l’investissement dans l’innovation zéro déchet.
Le Parti vert tiendrait les producteurs de plastique responsables grâce à une réglementation rigoureuse sur la responsabilité élargie des producteurs. Nous interdirions également l’exportation des déchets plastiques et solides du Canada d’ici 2030, afin que le pays gère ses propres déchets de manière responsable.
La pollution plastique menace la santé humaine, la faune et le climat. Le Canada doit montrer l’exemple et construire un avenir sans plastique.
8. Allez-vous accélérer l'élimination progressive des produits chimiques éternels (PFAS), y compris dans les produits de consommation, afin de protéger la population canadienne?
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La science démontre que, de plus en plus les PFAS sont un peu partout autour de nous (et même en nous). Le Bloc Québécois se questionne principalement sur l’évaluation de Santé Canada quant à la quantité de PFAS permise dans l’eau potable. Le gouvernement doit justifier sa décision d’avoir établi sa norme à 30 nanogrammes de PFAS par litre d’eau potable (ng/L) en août dernier 2024, alors qu’aux États-Unis la norme est de 3 à 4 fois moins élevée, variant de 4 à 10ng/L d’eau. Les PFAS sont partout, et il est urgent que le département de la Défense nationale, qui a contaminé plusieurs terrains notamment à Bagotville, et Santé Canada rendent des comptes sur ce dossier. Nous ne devons pas avancer à l’aveugle quand on parle de la santé des gens.
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[Aucune réponse n’a été fournie.]
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Que ce soit dans les cosmétiques ou les vêtements, les substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques (SPFA) sont des produits chimiques persistants qui se trouvent dans des produits du quotidien et qui s’accumulent dans notre corps et dans l’environnement.
Pour gérer ces risques, le gouvernement libéral précédent a annoncé en mars 2025 qu’il prenait des mesures pour proposer l’ajout de la catégorie des SPFA, à l’exclusion des fluoropolymères, à la partie 2 de l’annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement. Cela suppose une approche étape par étape grâce à laquelle le gouvernement accordera la priorité à la protection de la santé et de l’environnement, tout en tenant compte de divers facteurs, comme la disponibilité des solutions de rechange. La première phase, qui commencera en 2025, portera sur les SPFA dans les mousses extinctrices afin de mieux protéger les pompiers et l’environnement. Quant à la deuxième phase, elle portera sur la réduction de l’exposition aux SPFA présentes dans des produits qui ne sont pas essentiels pour préserver la santé et la sécurité humaines ou pour protéger l’environnement. Il s’agit notamment de produits comme les cosmétiques, les matériaux d’emballage alimentaire et les textiles.
Notre priorité est de protéger la santé et la sécurité des Canadiens et Canadiennes ainsi que notre environnement. Les sciences émergentes ont montré que nous ne pouvons pas continuer d’utiliser les SPFA comme nous le faisons actuellement. Dans ce domaine, un nouveau gouvernement dirigé par Mark Carney continuera d’appuyer l’approche fondée sur des données probantes en ce qui a trait aux SPFA et de protéger la santé de la population canadienne.
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M-119, Substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques
Mise en avis (lundi 15 avril 2024)
44e Parlement, 1ere session
Laurel Collins , députée du NPD, Victoria, Colombie-Brittanique
https://www.noscommunes.ca/members/fr/105908/motions/13010832 -
Oui. Le Parti vert accélérerait l’élimination progressive des SPFA (substances per- et polyfluoroalkylées) afin de protéger les personnes et les écosystèmes contre l’exposition à des produits chimiques toxiques.
Nous soutenons une interdiction complète de l’utilisation des SPFA dans les produits de consommation — y compris les cosmétiques, les emballages alimentaires, les textiles et les produits de nettoyage — et nous en restreindrions l’usage dans les applications industrielles lorsque des solutions plus sûres existent.
Nous renforcerions la Loi canadienne sur la protection de l’environnement et proposerions une Loi sur la réduction de l’utilisation et des produits toxiques afin d’éliminer les substances cancérigènes connues et présumées des produits et des chaînes d’approvisionnement. Nous appuyons une réglementation de précaution fondée sur la science, ainsi qu’un principe d’inversion du fardeau de la preuve, selon lequel les substances chimiques doivent démontrer leur innocuité avant d’être approuvées.
Nous rendrions l’étiquetage clair obligatoire, exigerions des achats gouvernementaux exempts de SPFA et financerions la recherche en santé à long terme ainsi que la surveillance environnementale pour mieux prévenir les dommages.
Le Canada doit se joindre aux chefs de file mondiaux pour éliminer rapidement et complètement les SPFA afin de protéger la santé humaine et l’environnement.
9. Allez-vous fournir un financement à long terme du Plan de gestion des produits chimiques du Canada afin de mieux protéger la santé de la population et l’environnement contre les expositions toxiques, y compris les substances chimiques nocives présentes dans les produits de consommation?
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Le gouvernement fédéral, bien que cette initiative ait été lancée, ne prend pas du tout l’enjeu des produits chimiques au sérieux. Il se colle sur les normes américaines avec une pratique de « réciprocité» déficiente, il permet une autorégulation de l’industrie en matière d’OGM et augmente sans cesse les seuils de tolérances de pesticides dans les produits de consommation. Le Bloc Québécois ne croit pas que le financement de ce programme aidera la situation tant que le gouvernement ne manifestera pas un réel intérêt pour le problème. Nous souhaitons une réelle réciprocité des normes, des règlements pour les industries qui utilisent ou fabriquent des produits chimiques, et nous faisons la promotion d’un étiquetage stricte des OGM, de la génomique, du clônage et des additifs et colorants pour les produits de consommation.
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[Aucune réponse n’a été fournie.]
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Le Parti libéral du Canada estime que tous les Canadiens et Canadiennes méritent de vivre dans un environnement sain et dans des communautés sûres. Voilà pourquoi, en 2023, le gouvernement libéral précédent a fait adopter le projet de loi S-5, officiellement connu sous le nom de Loi sur le renforcement de la protection de l’environnement pour un Canada en santé. Ce projet de loi a considérablement modernisé la Loi canadienne sur la protection de l’environnement en reconnaissant le droit à un environnement sain et en renforçant le régime de gestion des produits chimiques au Canada. Les modifications visent à améliorer la transparence et la reddition de comptes en matière de protection environnementale ainsi qu’à gérer plus efficacement la pollution.
Un nouveau gouvernement dirigé par Mark Carney reste déterminé à protéger la population et l’environnement contre la pollution et les produits chimiques nocifs. Nous continuerons d’appuyer l’élaboration d’un nouveau Plan des priorités en matière de gestion des produits chimiques pour évaluer et mieux comprendre les substances ainsi que pour protéger la population canadienne et l’environnement contre les produits chimiques préoccupants.
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Oui
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Oui. Le Parti vert soutient un financement permanent et accru du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) afin de renforcer la capacité du Canada à réglementer les substances toxiques.
Nous moderniserions et élargirions le PGPC pour évaluer un plus grand nombre de substances plus rapidement et pour réagir de manière proactive aux menaces émergentes dans les produits de consommation, les emballages alimentaires, l’eau potable et les procédés industriels.
Les Verts interdiraient les substances les plus dangereuses, amélioreraient l’étiquetage obligatoire et appliqueraient une approche de précaution — exigeant que les entreprises prouvent l’innocuité de leurs produits avant leur mise en marché. Nous appuyons également une Loi sur la réduction de l’utilisation et des produits toxiques afin d’éliminer progressivement les substances cancérigènes et les perturbateurs endocriniens connus ou présumés.
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