Huit polluants et contaminants à surveiller chez soi

Moisissures sur le coin d'un mur près de la fenêtre

Les moisissures, un contaminant domestique courant, peuvent déclencher des réactions allergiques et des problèmes respiratoires chez certaines personnes.

Vous souffrez d’asthme, d’allergies, de maux de tête ou d’une toux chronique? Votre logement vous rend peut-être malade! Les gens passent en moyenne 75 % de leur temps chez eux. Pour rester en bonne santé, un environnement sain est important.

Apprenez à identifier et à limiter votre exposition à huit polluants et contaminants domestiques courants : les moisissures, le radon, les composés organiques volatils, les retardateurs de flamme, les combustibles, les plastifiants, les pesticides et l’amiante.

1. Les moisissures

Les moisissures peuvent être un dangereux contaminant domestique. Ses minuscules spores peuvent se retrouver en suspension dans l’air et être inhalées. Elles contiennent des mycotoxines et des allergènes qui peuvent déclencher des réactions allergiques et des problèmes respiratoires chez certaines personnes. Les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant d’asthme, d’allergies et/ou dont le système immunitaire est affaibli sont particulièrement vulnérables. Une exposition chronique peut entraîner des problèmes de santé à long terme tels que des infections invasives par les moisissures et un dysfonctionnement immunitaire.

Les moisissures peuvent également endommager la structure des bâtiments. Elles se développent sur diverses surfaces, notamment le bois, les cloisons sèches, l’isolation et les tissus. En l’absence de traitement, elles peuvent entraîner la décomposition et la détérioration des matériaux au fil du temps.

Comment repérer les moisissures

Les moisissures se développent et se multiplient dans l’humidité. Recherchez des spores de moisissures noires ou vertes, des taches ou des décolorations, ainsi que des textures poilues ou visqueuses sur les murs et les surfaces. Les moisissures ne sont pas toujours faciles à détecter. Elles peuvent également se développer à l’intérieur des murs, entre les joints de carrelage, au-dessus des faux plafonds, derrière le papier peint et sous les moquettes et les meubles. Une odeur de moisi peut indiquer la présence de moisissures cachées.

Comment prévenir les moisissures

  • Maintenez un taux d’humidité intérieur inférieur à 50 % afin de décourager la formation de moisissures. Utilisez un déshumidificateur dans les espaces plus humides (cuisine, salle de bains, sous-sol, etc.).
  • Veillez à ce que les zones sujettes à l’humidité soient bien ventilées. Utilisez des ventilateurs d’extraction. Ouvrez les bouches d’aération, les fenêtres et les portes entre les pièces ou vers l’extérieur lorsque c’est possible. (Lorsque les systèmes de chauffage ou de refroidissement sont en marche, ne gaspillez pas l’énergie en ouvrant les bouches d’aération, les fenêtres et les portes extérieures.)
  • Imperméabilisez les éviers et les baignoires pour éviter les fuites dans les murs.
  • Réparez toutes les fuites dans la toiture, la plomberie ou les murs.
  • Améliorez l’isolation. Cela peut aider à prévenir l’accumulation de condensation, réduisant ainsi le risque de développement de moisissures.
  • Consultez un.e spécialiste si le problème persiste.

Solutions écologiques pour traiter les moisissures

Fabriquez des produits contre les moisissures en utilisant des ingrédients respectueux de l’environnement que vous avez peut-être déjà chez vous!

  • La nature légèrement acide du vinaigre blanc distillé est efficace pour traiter plus de 80 % des espèces de moisissures. Il est également écologique et non toxique. Versez-en un peu dans un flacon pulvérisateur. Vaporisez directement sur les moisissures sans rincer ni frotter. Laissez agir pendant au moins une heure puis frottez et essuyez.
  • Mélangez du bicarbonate de soude à de l’eau pour obtenir une pâte. Appliquez-la où il y a des moisissures, frottez doucement et rincez.
  • Versez une solution de peroxyde d’hydrogène à 3 % dans un flacon pulvérisateur. Vaporisez directement sur les moisissures. Laissez agir pendant 10 minutes. Frottez et rincez. Sur les matériaux non poreux, diluez le peroxyde d’hydrogène dans une quantité égale d’eau. Lavez la surface avec de l’eau chaude savonneuse. Rincez et séchez.
  • Mélangez deux cuillères à café d’huile d’arbre à thé avec deux tasses d’eau ou de vinaigre blanc distillé. Vaporisez directement là où il y a des moisissures. Laissez agir pendant une heure. Frottez et essuyez.
  • Mélangez quelques gouttes d’extrait de pépins d’agrumes, comme l’extrait de pépins de pamplemousse, à une tasse d’eau. Verser dans un flacon pulvérisateur. Vaporisez directement sur la surface où il y a des moisissures. Laissez agir pendant quelques heures. Frottez et essuyez.

Répétez toutes ces solutions si nécessaire. Si les moisissures persistent, consultez un.e spécialiste.

Respecter l’hypersensibilité environnementale

L’hypersensibilité environnementale est une condition médicale. Elle peut résulter d’une exposition à – ou d’un empoisonnement par – des contaminants et des polluants tels que les moisissures, les pesticides, les solvants et d’autres produits chimiques nocifs. Les parfums peuvent être débilitants pour les personnes qui en souffrent.

2. Le radon

L’exposition au radon est la première cause de cancer du poumon chez les personnes qui ne fument pas. La décomposition de l’uranium dans le sol et la roche produit ce gaz radioactif, incolore, insipide et inodore. Le radon ne constitue pas une menace pour la santé humaine lorsqu’il est libéré du sol dans l’air extérieur. Mais à des niveaux élevés dans les espaces clos, il est dangereux.

Les premiers symptômes d’une exposition peuvent être un essoufflement, une toux persistante, une oppression ou une douleur dans la poitrine, un enrouement et/ou des troubles de la déglutition. Mais vous pouvez être vulnérable avant de présenter le moindre symptôme.

Une différence de pression atmosphérique entre un bâtiment et le sol entourant ses fondations peut attirer le radon à l’intérieur. Le radon « peut s’infiltrer dans une maison par toutes les ouvertures en contact avec le sol : les fissures dans les murs de fondation et dans les dalles de plancher, les joints de construction, les espaces autour des tuyaux de branchement, les montants de support, les châssis, les siphons de sol, les puisards et les cavités dans les murs ».

Comment savoir si votre maison contient du radon

Vérifiez si vous vivez dans une région où les concentrations de radon sont élevées.

Si c’est le cas, effectuez un test de radon à domicile, de préférence pendant les mois d’hiver, lorsque les concentrations à l’intérieur des habitations peuvent être les plus élevées. Vérifiez si un programme de prêt de détecteurs de radon est disponible dans votre région. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez acheter des kits de mesure du radon dans la plupart des quincailleries et en ligne.

Que faire en cas de présence de radon chez vous

  • Veillez à maintenir une bonne ventilation, en particulier dans les sous-sols et les vides sanitaires. Une bonne circulation de l’air peut contribuer à diluer le radon.
  • Repérez les fissures et autres ouvertures dans la dalle du sous-sol, par lesquelles le radon pourrait s’infiltrer. Colmatez-les.

Comment prévenir l’accumulation de radon

  • Installez un système d’atténuation du radon qui évacue le radon à l’extérieur. Si vous construisez une nouvelle maison, installez un système passif de dépressurisation sous la dalle.
  • Évitez de construire un garage attenant. Si vous en avez un, isolez-le bien.
  • Entretenez les appareils de chauffage et les conduits de fumée.
  • Remplacez un foyer ornemental, à bois ou à gaz, par un foyer électrique.

Dépister le radon est indispensable

Une trousse de test peut aider à déterminer si la concentration de radon chez vous dépasse le niveau recommandé par les autorités canadiennes. Il pourrait vous sauver la vie!

3. Les composés organiques volatils

Les composés organiques volatils (COV) s’évaporent facilement et se retrouvent dans l’air. Ils proviennent notamment des matériaux de construction, des colles, vernis et solvants, des pesticides, des meubles neufs, des nettoyants et désinfectants, des cosmétiques, des matelas et sommiers, des antimites, des désodorisants, des textiles et de la peinture. Certains se volatilisent rapidement (par exemple, la peinture) tandis que d’autres (par exemple, les meubles) peuvent émettre des COV pendant des années.

Les effets néfastes des COV sur la santé comprennent l’irritation des yeux, du nez et de la gorge, des maux de tête, des nausées, des dommages aux reins, au foie et au système nerveux central, voire le cancer – selon le produit chimique.

Comment limiter l’exposition aux COV

  • Utilisez des purificateurs d’air spécifiques aux COV. Ils sont souvent équipés de filtres à charbon actif qui permettent de capturer et d’éliminer les COV de l’air.
  • Assurez une bonne ventilation. Utilisez des ventilateurs d’extraction et ouvrez les bouches d’aération, les fenêtres et les portes pour améliorer la circulation de l’air. Ventilez pendant et après les activités qui dégagent des COV (par exemple, la peinture ou le nettoyage).
  • Choisissez des peintures, des vernis et des adhésifs étiquetés « à faible teneur en COV » ou « sans COV ».
  • Utilisez des produits de nettoyage écologiques et non toxiques ou faites les vôtres!
  • Évitez les aérosols, tels que les désodorisants et les purificateurs d’air.
  • Limitez l’achat de nouveaux meubles. Les panneaux de particules et les produits en bois aggloméré sont particulièrement susceptibles de libérer des COV. Laissez les nouveaux meubles dans un endroit bien ventilé avant de les introduire dans votre espace de vie.
  • Entreposez les produits chimiques ménagers, les peintures et les solvants dans un endroit bien aéré.
  • Choisissez des oreillers et des matelas écologiques.

Disposer des déchets ménagers dangereux

Les déchets dangereux sont des matériaux ou des produits indésirables qui peuvent provoquer des maladies ou la mort de personnes, de plantes et d’animaux. Il est important de les disposer correctement afin d’éviter la propagation des produits chimiques dans le sol, l’air et l’eau.

4. Les retardateurs de flammes

Tous les meubles, les appareils électroniques et de nombreux matériaux de construction – des matelas et articles rembourrés aux appareils électroniques et aux jouets pour enfants – contiennent ces composés chimiques.

Ils sont nocifs pour la santé humaine et l’environnement. Ils libèrent des substances chimiques dans l’air, l’eau et le sol. Ils ne se décomposent pas facilement et peuvent rester dans l’environnement et dans l’organisme pendant des années. Ils peuvent avoir des effets néfastes sur la santé, tels que des perturbations endocriniennes et thyroïdiennes, l’immunotoxicité, la toxicité pour la reproduction, le cancer et des effets négatifs sur le développement neurologique du fœtus et de l’enfant.

Comment limiter l’exposition aux retardateurs de flamme

  • Optez pour des matériaux exempts de retardateurs de flamme, tels que la laine, le coton et le jute.
  • Vérifiez les étiquettes. Évitez les meubles rembourrés et les coussins si vous ne connaissez pas les matériaux utilisés pour leur fabrication. Recherchez la mention « contient aucun retardateur de flamme additionnel ».
  • Évitez les produits pour enfants fabriqués avec de la mousse de polyuréthane.
  • Évitez tout contact avec la mousse usagée ou effritée des anciens sièges automobiles, des rembourrages de tapis, des meubles rembourrés et des matelas en mousse.
  • Lavez les jouets des enfants pour minimiser l’ingestion de produits chimiques.
  • Remplacez les canapés, les fauteuils rembourrés et les sièges de véhicules dont la mousse est exposée. Ou recouvrez-les d’un tissu solide et passez fréquemment l’aspirateur autour d’eux.
  • Passez l’aspirateur au lieu de balayer. Un aspirateur équipé d’un filtre HEPA peut capturer les particules toxiques et les retenir. Le balayage repousse les particules dans l’air.
  • Choisissez des oreillers et des matelas écologiques.

Réduire l’exposition en dépoussiérant

La poussière domestique est l’une des principales sources d’exposition des enfants aux substances toxiques.

5. Les combustibles

Le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde d’azote (NO2) sont des gaz incolores et inodores qui proviennent de la combustion incomplète de diverses sources : gaz d’échappement, charbon, bois, cuisinière au gaz naturel, butane, propane, fumée de tabac.

Les deux sont des polluants qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé lorsqu’ils sont inhalés. Ce sont de puissants irritants qui peuvent remplacer l’oxygène dans le sang et provoquer un empoisonnement. Une exposition chronique peut entraîner des problèmes respiratoires, des nausées, une perte de conscience, voire la mort.

Comment limiter l’exposition aux combustibles

  • Évitez de construire un garage attenant. Si vous en avez un, isolez-le bien.
  • Installez des détecteurs de CO à chaque étage de votre maison.
  • Entretenez les appareils de chauffage et les conduits de fumée.
  • Remplacez une cuisinière à gaz par une cuisinière ou une plaque de cuisson à induction. Ou installez une hotte aspirante dans la cuisine.
  • Remplacez un foyer ornemental, à bois ou à gaz, par un foyer électrique.
  • Évitez de fumer à l’intérieur.

6. Les plastifiants

Les plastifiants sont des additifs chimiques intégrés au plastique ou au caoutchouc pour les rendre plus flexibles et plus souples. Le polychlorure de vinyle (PVC), le bisphénol A (BPA), les phtalates, le polystyrène, les polyuréthanes et le polyéthylène en sont des exemples. On les trouve partout : dans les bouteilles en plastique, les ustensiles de cuisine, les tapis, les appareils électroniques, les matériaux de construction, les rideaux de douche, le papier peint, les tapis et le linge de maison. Il est difficile de les éviter.

Les plastifiants font partie des toxines environnementales les plus répandues. Ils s’échappent des matières plastiques au fil du temps, en particulier lorsqu’elles sont exposées à la chaleur, à l’humidité ou à l’abrasion. Ils peuvent pénétrer dans l’organisme par ingestion. Ils peuvent provoquer une contamination de l’environnement lorsqu’ils pénètrent dans le sol, l’eau et les écosystèmes.

Les plastifiants sont également biopersistants. Une fois infiltrés dans l’environnement, ils peuvent se bioaccumuler dans le réseau alimentaire. Ils s’accumulent également dans l’organisme et peuvent causer des dommages reproductifs et neurologiques, des réactions respiratoires et allergiques et un risque accru de cancer.

Comment limiter l’exposition aux plastifiants

  • Évitez les colles, peintures et finitions à base d’époxy, les articles en plastique PVC et les produits en plastique malléable.
  • Choisissez des produits étiquetés « sans phtalates » ou « sans PVC ».
  • Évitez de chauffer des aliments au four à micro-ondes ou sur des plats en plastique. Utilisez toujours du verre ou de la céramique.
  • Utilisez des articles de cuisine écologiques. Optez pour des produits en verre, en céramique, en bois, en bambou, en aluminium, en acier inoxydable, en silicone et en tissu plutôt qu’en plastique.
  • Réduisez les contenants alimentaires en plastique, tels que les emballages et les récipients jetables. Utilisez plutôt des films alimentaires réutilisables enduits de cire d’abeille ou de soja.

Éviter les produits chimiques toxiques

L’accumulation de produits chimiques toxiques inhalés, ingérés et absorbés par la peau chaque jour est appelée « charge corporelle ». Suivez quelques conseils pour vous libérer de cette charge et soulager votre famille et votre maison.

LISEZ L’ABC DES PRODUITS TOXIQUES

7. Les pesticides

Les pesticides pénètrent le plus souvent dans les habitations par le biais de résidus sur les fruits et légumes, d’insecticides, d’herbicides et de fongicides dans les jardins, de terre contaminée pour les plantes d’intérieur et de conteneurs de pesticides entreposés.

Le mouvement des vapeurs de pesticides dans l’air est appelé « volatilisation des pesticides ». Les trois principales sources sont les pesticides agricoles volatils (par exemple, les fumigants), les pesticides agricoles semi-volatils et les pesticides utilisés pour la lutte contre les parasites à l’intérieur des habitations. Ces fines particules en suspension dans l’air peuvent pénétrer dans les habitations par l’intermédiaire de la poussière des chaussures, des acariens et des animaux domestiques.

Les graves effets néfastes à long terme de l’exposition aux pesticides ont été qualifiés de « pandémie silencieuse ». Il est prouvé qu’il existe une relation de cause à effet entre l’exposition aux pesticides et la maladie de Parkinson, ainsi qu’un risque accru d’autisme chez les fœtus et les enfants. Une exposition prolongée aux particules volatiles de pesticides peut également provoquer des maux de tête, des irritations, des allergies, des dommages au fœtus, des perturbations hormonales et un affaiblissement du système immunitaire. Les pesticides et les particules volatiles de pesticides ont un impact sur l’environnement, notamment en nuisant aux espèces non ciblées et en polluant l’air.

Comment limiter l’exposition aux pesticides

Le Canada doit interdire les néonics

Les pesticides néonicotinoïdes sont les insecticides les plus utilisés au monde. Principalement utilisés pour lutter contre les parasites dans les cultures agricoles comme le maïs et le soja, on les trouve également sur les sapins de Noël, les plantes d’intérieur et bien d’autres choses.

DÉCOUVREZ POURQUOI ILS SONT DANGEREUX

8. L’amiante

L’amiante est un groupe de minéraux d’origine naturelle composés de fibres longues, minces et microscopiques. Autrefois très apprécié pour ses propriétés ignifuges, isolantes et durables, il était largement utilisé dans la construction, la fabrication et divers processus et produits industriels, notamment les plaquettes de frein, les poignées de casseroles et de poêles, l’isolation des maisons et bien d’autres choses encore.

Le Canada interdit la fabrication, l’importation, la vente et l’utilisation de produits contenant de l’amiante – une victoire remportée par les spécialistes de la santé et les groupes environnementaux comme le nôtre! Mais on peut encore en trouver dans les anciens matériaux de construction (surtout si votre maison a été construite avant 2005) et dans les pièces automobiles.

L’inhalation et l’exposition à l’amiante peuvent entraîner de graves problèmes de santé tels que des maladies respiratoires, le mésothéliome, le cancer du poumon, le cancer gastro-intestinal et des maladies liées à l’amiante telles que les plaques pleurales et l’épanchement.

Comment savoir si vous avez été exposé.e à l’amiante

Les maladies liées à l’amiante ont souvent de longues périodes de latence. Les symptômes peuvent n’apparaître que plusieurs années après l’exposition. Si vous pensez avoir été exposé.e, faites attention à votre santé et consultez un médecin si nécessaire. Une détection et une intervention précoces peuvent améliorer le pronostic et les possibilités de traitement.

Si vous vivez dans une ancienne habitation ou travaillez dans un ancien bâtiment, identifiez les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante (isolation, toiture, revêtement de sol, bardage, etc.) et demandez une inspection professionnelle pour l’évaluer.

Comment limiter l’exposition à l’amiante

  • Ne touchez pas aux matériaux contenant de l’amiante jusqu’à ce qu’ils puissent être enlevés par des professionnel.le.s.
  • Évitez de percer, de couper, de poncer ou de manipuler ces matériaux, car ils peuvent libérer des fibres d’amiante. N’essayez jamais d’enlever vous-même des matériaux contenant de l’amiante.
  • Soyez prudent.e lorsque vous planifiez des projets de rénovation ou d’aménagement dans des maisons ou des bâtiments anciens. Consultez un.e professionnel.le pour évaluer la présence d’amiante et prendre les précautions nécessaires.