Montréal – Le docteur Éric Notebaert de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement, en collaboration avec la Fondation Coule Pas Chez Nous, la Fondation David Suzuki et l’Association des médecins pour la survie mondiale, offre à partir du 10 décembre une série de conférences dans lesquelles il explique en détail le processus de fracturation hydraulique, la toxicité des produits employés et les effets que ceux-ci ont sur le corps humain et sur l’environnement, notamment sur l’eau.

À une époque où les ambitions de l’industrie visant l’exploitation des gaz de fracturation au Québec semblent revenir en force, cette conférence grand public devient plus pertinente que jamais, les gaz de schiste ayant suscité l’un des débats de société les plus marquants des vingt dernières années au Québec et un bouclier d’opposition citoyenne sans précèdent. Aujourd’hui, nous comprenons encore mieux les risques que les gaz non-conventionnels, ou de fracturation, posent pour la santé humaine.

« Il ne fait plus aucun doute que la fracturation hydraulique a des impacts négatifs sur la santé humaine et sur l’environnement. Il est notamment question d’environ mille produits connus composant les liquides de fracturation dont plus d’une trentaine se sont révélés cancérogènes. Ceci n’est plus à démontrer. C’est l’ampleur de ces impacts qui reste encore inconnue. Soyons responsables et tournons résolument le dos à cette technologie.  Il est aussi impératif de cesser toute exploration et exploitation d’énergies fossiles au Québec, car nous n’en avons nullement besoin. De plus, diminuer très rapidement nos émissions de GES est une nécessité absolue. Il en va ni plus ni moins de la survie de l’humanité », affirme le Dr Notebaert.

Dans un contexte où la nouvelle loi sur les hydrocarbures interdit l’exploration du gaz de schiste, « il est important de comprendre que la fracturation reste permise sur le territoire du Québec, notamment en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent, malgré les inquiétudes de la population. Le consentement n’est clairement pas présent au sein des populations touchées », rappelle Geneviève Richard de la Fondation Coule Pas Chez Nous.

Pour Karel Mayrand, directeur de la Fondation David Suzuki pour le Québec et l’Atlantique, « la science est claire, les risques sont clairs ; les citoyens ont le droit d’en être informés et notre Fondation appuie cet effort de vulgarisation scientifique à travers le Québec. »

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Pour plus d’information :

Geneviève Richard, Fondation Coule Pas Chez Nous, 819 995-6240 info@coulepascheznous.com

Diego Creimer, Fondation David Suzuki, 514-999-6743 dcreimer@davidsuzuki.org

Lien vers la liste de conférences sur Facebook : https://www.facebook.com/coulepascheznous/photos/a.608717089224393/1922182704544485/