RÉACTION – Pour diffusion immédiate

5 mars 2018 (Montréal) – À la suite de la diffusion ce matin sur les ondes de Radio-Canada et dans les pages du Devoir de deux reportages décriant l’ingérence alléguée du conseil d’administration du Centre de recherche sur les grains (CEROM) dans les orientations et la diffusion de la recherche qu’il produit, la cheffe de projets scientifiques de la Fondation David Suzuki au Québec, Louise Hénault-Ethier, a tenu à déclarer:

« En tant que chercheuse œuvrant au sein d’une ONG qui tient mordicus à la rigueur scientifique, je m’indigne que des chercheurs peinent à publier des résultats qui peuvent influencer la prise de décision publique par rapport à l’utilité et la toxicité des pesticides comme les néonicotinoïdes. On ne peut pas censurer ce qui a un effet délétère sur l’environnement et qui devient par conséquent une question de santé publique, surtout quand ces recherches sont lourdement financées par l’État. »

« Je m’inquiète aussi que les chercheurs visés craignent de faire des déclarations sur la place publique par peur de représailles. On constate dans ce dossier, comme dans tant d’autres, que l’ingérence du privé retarde la protection de l’environnement et du public. »

 

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Pour plus d’information :

Diego Creimer, Communications, 514-999-6743 dcreimer@davidsuzuki.org